Confessions d'un malandrin - Angelo Branduardi
С переводом

Confessions d'un malandrin - Angelo Branduardi

  • Альбом: Best Of

  • Год: 2011
  • Язык: italien
  • Длительность: 5:07

Voici les paroles de la chanson : Confessions d'un malandrin , artiste : Angelo Branduardi Avec traduction

Paroles : Confessions d'un malandrin "

Texte original avec traduction

Confessions d'un malandrin

Angelo Branduardi

Оригинальный текст

Mi piace spettinato camminare

il capo sulle spalle come un lume

e mi diverto a rischiarare

il vostro autunno senza piume.

Mi piace che mi grandini sul viso

la fitta sassaiola dell’ingiuria,

mi agguanto solo per sentirmi vivo

al guscio della mia capigliatura.

Ed in mente mi torna quello stagno

che le canne e il muschio hanno sommerso

ed i miei che non sanno di avere

un figlio che compone versi;

ma mi vogliono bene come ai campi

alla pelle ed alla pioggia di stagione,

raro sar che chi mi offende

scampi alle punte del forcone.

Poveri genitori contadini,

certo siete invecchiati e ancor temete

il Signore del cielo e gli acquitrini,

genitori che mai non capirete

che oggi il vostro figliolo diventato

il primo tra i poeti del Paese

e ora in scarpe verniciate

e col cilindro in testa egli cammina.

Ma sopravvive in lui la frenesia

di un vecchio mariuolo di campagna

e ad ogni insegna di macelleria

la vacca si inchina sua compagna.

E quando incontra un vetturino

gli torna in mente il suo concio natale

e vorrebbe la coda del ronzino

regger come strascico nuziale.

Voglio bene alla patria

bench afflitta di tronchi rugginosi

m’caro il grugno sporco dei suini

e i rospi all’ombra sospirosi.

Son malato di infanzia e di ricordi

e di freschi crepuscoli d’Aprile,

sembra quasi che l’acero si curvi

per riscaldarsi e poi dormire.

Dal nido di quell’albero, le uova

per rubare, salivo fino in cima

ma sar la sua chioma sempre nuova

e dura la sua scorza come prima;

e tu mio caro amico vecchio cane,

fioco e cieco ti ha reso la vecchiaia

e giri a coda bassa nel cortile

ignaro delle porte dei granai.

Mi sono cari i miei furti di monello

quando rubavo in casa un po’di pane

e si mangiava come due fratelli

una briciola l’uomo ed una il cane.

Io non sono cambiato,

il cuore ed i pensieri son gli stessi,

sul tappeto magnifico dei versi

voglio dirvi qualcosa chge vi tocchi.

Buona notte alla falce della luna

s cheta mentre l’aria si fa bruna,

dalla finestra mia voglio gridare

contro il disco della luna.

La notte e` cos tersa,

qui forse anche morire non fa male,

che importa se il mio spirito perverso

e dal mio dorso penzola un fanale.

O Pegaso decrepito e bonario,

il tuo galoppo ora senza scopo,

giunsi come un maestro solitario

e non canto e celebro che i topi.

Dalla mia testa come uva matura

gocciola il folle vino delle chiome,

voglio essere una gialla velatura

gonfia verso un paese senza nome.

Перевод песни

j'aime la marche échevelée

la tête sur les épaules comme une lampe

et j'aime éclairer

ton automne sans plumes.

J'aime que ça grêle sur mon visage

les jets de pierres denses des blessures,

Je ne saisis que pour me sentir vivant

à la coquille de mes cheveux.

Et cet étang me revient à l'esprit

que les roseaux et la mousse ont submergé

et les miens qui ne savent pas qu'ils ont

un fils qui compose des vers;

mais ils m'aiment comme les champs

à la peau et à la pluie saisonnière,

il sera rare que ceux qui m'offensent

langoustines au bout de la fourche.

Pauvres parents paysans,

vous avez certainement vieilli et craignez encore

le Seigneur du ciel et des marais,

parents tu ne comprendras jamais

qu'aujourd'hui ton fils est devenu

le premier parmi les poètes du pays

et maintenant dans des chaussures en cuir verni

et avec le cylindre sur la tête, il marche.

Mais la frénésie survit en lui

d'un vieux voleur de campagne

et dans toutes les boucheries

la vache salue son compagnon.

Et quand il rencontre un cocher

sa pierre de naissance me vient à l'esprit

et voudrais la queue du bourrin

tiendra comme un train de mariage.

J'aime mon pays

bien qu'en proie à des troncs rouillés

J'aime les groins sales des cochons

et les crapauds soupirant à l'ombre.

Je suis malade d'enfance et de souvenirs

et les frais crépuscules d'avril,

on dirait presque que l'érable plie

se réchauffer puis dormir.

Du nid de cet arbre, les œufs

pour voler, j'ai grimpé au sommet

mais ses cheveux seront toujours neufs

et sa croûte dure comme avant;

et toi mon cher vieil ami chien,

la vieillesse t'a rendu faible et aveugle

et virages bas dans la cour

ignorant les portes des greniers.

Mes brat vols me sont chers

quand j'ai volé du pain à la maison

et mangé comme deux frères

une miette l'homme et une le chien.

je n'ai pas changé

le cœur et les pensées sont les mêmes,

sur le magnifique tapis de vers

Je veux te dire quelque chose qui te touche.

Bonne nuit au croissant de lune

est calme tandis que l'air devient brun,

de ma fenêtre j'ai envie de crier

contre le disque de la lune.

La nuit est si claire,

ici peut-être que même mourir ne fait pas mal,

qu'importe si mon esprit pervers

et une lanterne est suspendue à mon dos.

Ô Pégase décrépit et débonnaire,

ton galop maintenant sans but,

Je suis venu en tant que professeur solitaire

et je ne chante et ne célèbre que les souris.

De ma tête comme des raisins mûrs

le vin fou des cheveux coule,

Je veux être un voile jaune

gonfle vers un pays sans nom.

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