Alzheim Favourite - Armin, Boom Dok Sain, Nostro

Denk an alte Weggefährten, wir warn Brüder in den Tagen

Verrückte junge Hunde, niemals müde was zu starten

Wollten rauf auf jede Bühne, keine Kohle kein Problem

Total verpeilt beim Auftritt, voll auf Droge unterwegs

Es gab immer wieder Ärger mit paar Leuten aus der Town

Wegen Schlägereien und Ticken, (wegen) Freundschaft oder Fraun

Doch wir hatten unsern Rücken, was auch immer da so kam

Ob Bullen oder Bitches, wir warn immer für uns da

Wollten von der Mucke leben und wir träumten vom Erfolg

Steckten Liebe in die Sache, aber gingen niemals Gold

So ham wir uns entwickelt, jeder ging dann seinen Weg

Einer Mucke, einer Uni, einer Illegalität

Jetzt stehen wir Leben, jeder leistet seinen Part

Und wenn wir uns mal treffen, wird gefeiert wie es war

Es ist kool wenn wir uns sehen, also danke für die Zeit

Aber damals war ich sicher, dass das Ganze auch so bleibt

Part 2 — Armin

Zwei Hände voll an Jahren, um am Ende dann zu sagen

Dass die Kämpfe und die Schlachten mich zu bremsen doch nicht schafften

Unanständig viel gemacht, fühlte mich letzlich bloß noch schlapp

Wollten zwar retten was noch da ist, doch zu schätzen wisst ihr gar nix

Mit den Texten die ich da schrieb wurde rappen nur aus spaß biz

Und aus Hektik wurde Panik, ich war längst schon nicht mehr Armin

Die Erkenntnis dann zu haben macht aus Händen die dich tragen

Zunächst Hände die dich schlagen, Fäuste die dich jagen

Zwischen Feinden die dich beleidigen und Freunden die dich verraten

Ist nicht mehr so viel Platz um eigenen Träume deutlich zu machen

Und nicht mehr soviel Zeit um sich dabei welche zu lassen

Und schon gar keine Lust zu warten, Geduldsfaden als Galgen

Ich schütt den Bodensatz meines in Milch und Zucker getränkten Kaffees

Über das Sprachrohr der Jugend einfach hinein in die breite Masse

Und wenn die Hälfte noch dabei ist die Likezahlen nachzurechnen

Entwächst aus ihrer Mitte plötzlich ein Armin nach dem Nächsten

Part 3 — Caligari

Ich hab die Schule gehasst, denn selbst wenn ich da war

Saß ich nur den Tag ab, dachte an Sparvars

Rumplige Beats und zischenden Farblack

Freitag bedeutet freestylen auf’m Marktplatz

Man musste mobil sein, wenn man mal kein Gras hat

Rein in die Bahn und schon ging die Fahrt ab

Zu komischen Typen am Ende des Stadtrands

Endloser Abfuck: die Alten stressten wegen Schule

Weiten Klamotten, den ungeschnürten Schuhen

Sie wussten nicht mehr, was mit mir abging

Weil ich laut Rap pumpte und antriebslos abhing

Damals bei Tom die Parts aufgenommen

Er suchte die Beats, ich saugte die Bong

'til the early morn' - Party und breit

Doch alles was bleibt ist geschriebene Zeit

Alright Moonshine Baby, Baby!

Outro — Nostro

Es tut uns nicht leid

Wir haben all das gerne mitgenommen

Wege nicht gegang'

Und vielen Wegen nur mit Glück entkommen

Heute stehn' wir mittendrin

Und schaun' darauf zurück c’mon

Freestyle for live, was ne mies geile Zeit!

Pensez aux anciens compagnons, nous avertissons les frères dans les jours

Chiots fous, jamais fatigués de commencer quelque chose

Je voulais monter sur toutes les scènes, pas d'argent pas de problème

Complètement foiré au concert, plein de drogue sur le pouce

Il y avait toujours des problèmes avec quelques personnes de la ville

À cause des bagarres et des tic-tac, (à cause) de l'amitié ou des femmes

Mais nous avions le dos, quoi qu'il arrive

Qu'ils soient flics ou salopes, on prévient toujours là pour nous

On voulait vivre de la musique et on rêvait de succès

Mettez-y de l'amour mais ne devenez jamais or

C'est comme ça qu'on s'est développé, chacun a ensuite suivi son propre chemin

Une musique, une université, une illégalité

Maintenant nous supportons la vie, chacun fait sa part

Et quand nous nous rencontrons, nous célébrons comme si c'était

C'est cool quand on se voit, alors merci pour le temps

Mais à l'époque j'étais sûr que ça resterait comme ça

Partie 2 — Armin

Deux poignées d'années pour enfin dire oui

Que les combats et les batailles n'ont pas réussi à me ralentir

J'ai fait beaucoup de choses indécentes, je me suis juste senti mou à la fin

Tu voulais sauver ce qui est encore là, mais tu ne sais pas comment l'apprécier

Avec les paroles que j'ai écrites là-bas, c'était juste du rap pour le plaisir

Et l'agitation s'est transformée en panique, je n'étais plus Armin depuis longtemps

Alors avoir la connaissance fait des mains qui vous portent

Les premières mains qui te frappent, les poings qui te poursuivent

Entre ennemis qui t'insultent et amis qui te trahissent

Il n'y a plus assez d'espace pour rendre vos propres rêves clairs

Et pas tellement de temps pour en prendre

Et certainement pas envie d'attendre, la patience comme potence

Je verse la lie de mon café imbibé de lait et de sucre

Directement dans le grand public via le porte-parole des jeunes

Et si la moitié d'entre eux recalcule encore le nombre de likes

Un Armin après le suivant sort soudainement d'eux

Partie 3 — Caligari

Je détestais l'école parce que même quand j'y étais

J'étais juste assis la journée en pensant aux sparvars

Battements grondants et peinture sifflante

Vendredi rime avec freestyle sur la place du marché

Il fallait être mobile quand il n'y avait pas d'herbe

Montez dans le train et partez

Aux mecs bizarres au bout de la périphérie

Baise sans fin : les vieux stressés par l'école

Des vêtements larges, des chaussures sans lacets

Ils ne savaient plus ce qui m'arrivait

Parce que j'ai pompé du rap fort et traîné apathique

A cette époque les parties étaient enregistrées chez Tom's

Il a cherché les beats, j'ai sucé le bang

'jusqu'au petit matin' - fête et large

Mais tout ce qui reste est le temps écrit

D'accord bébé clair de lune, bébé !

Outro — Nostro

Nous ne sommes pas désolés

Nous étions heureux d'emporter tout cela avec nous

je n'ai pas suivi le chemin

Et n'a échappé à de nombreux chemins qu'avec de la chance

Aujourd'hui, nous nous tenons au milieu

Et regarde en arrière c'mon

Freestyle pour le live, quel temps pourri !