Пока не упаду - Артём Лоик

Бежать пока не упаду!

Единственное, что осталось мне в этом аду

Или «райском уголке»

Бежать пока не упаду

Через лес, через усталость, через «больше не могу!»

Нету жара в угольке!

Бежать пока не упаду!

Срывая каждый день руками яблоки в саду!

Быть богом и никем

Бежать пока не упаду!

И передать кому-то эстафету и судьбу

Что сжимаю в кулаке

Бежать пока не упаду!

Задыхаясь на бегу…

В это время не до круга мне семейного, не лгу!

Да, есть время не до друга, — мне, и время — не до губ,

Но нет времени, когда я вам скажу «мне не до букв»!

Пока не упаду:

Есть стол, а рядом стул, мой в которые я врос!

Там, где бумажный хруст, я променял на рост

Внутреннего мира, где нету белых полос

Где черная тропинка, как ночное небо прямиком до звезд!

Все тяжелее гнуть!

Писать, читать, просить еще песню, еще одну!

Только дайте слов, воды, дайте свое плечо!

Не знаю от чего устал, остыл, я честно не при чем!

Еще рифму!

Еще строку!

Каплю вдохновения

Пока не упаду… Сказать, — «пока не упаду»!

И впереди есть все, чего хотел, но тем не менее нет времени…

Нет времени когда я вам скажу

«мне не до букв»

Погостить или домой, по кривой или прямой

Крылом или ногой, на дне или на берегу

Уклоняться или плыть на карму собственной кормой!

Задай вопрос себе, — Бежать «пока не добегу»

Или «пока не упаду»!

Решенье за тобой!

Вспоминается мой сын, забывается строка…

И все меньше моих сил и все больше сука гор

Где все тише ваш «привет», — все отчетливей «пока» —

Не упаду!

Мне плевать на приговор, внутри

Еще хватает сил, чтобы добраться до того

Крутого поворота, где случиться дата, год

Когда остановлюсь, и надышусь, и пропаду

Устану сам или забросит мои нити кукловод

Со мною на батут и я достану, ноту ту, которая ведет ко сну

И буду счастлив, как с тобой в нашу первую весну

Пока опять не упаду

А может быть себе?..

Cours jusqu'à ce que je tombe !

La seule chose qui me reste dans cet enfer

Ou "paradis"

Courir jusqu'à ce que je tombe

A travers la forêt, à travers la fatigue, à travers "j'en peux plus !"

Il n'y a pas de chaleur dans le charbon !

Cours jusqu'à ce que je tombe !

Cueillir des pommes dans le jardin tous les jours avec vos mains !

Être Dieu et personne

Cours jusqu'à ce que je tombe !

Et passer le relais et le destin à quelqu'un

Ce que je serre dans mon poing

Cours jusqu'à ce que je tombe !

Haleter en courant...

En ce moment, je ne suis pas à la hauteur du cercle familial, je ne mens pas !

Oui, il y a du temps pas pour un ami - pour moi, et du temps - pas pour les lèvres,

Mais il n'y a pas de moment où je vous dirai "je ne suis pas à la hauteur" !

Jusqu'à ce que je tombe

Il y a une table, et à côté il y a une chaise, la mienne, dans laquelle j'ai grandi !

Là où il y a du papier qui craque, je l'ai échangé contre de la croissance

Monde intérieur où il n'y a pas de bandes blanches

Où est le chemin noir, comme le ciel nocturne droit vers les étoiles !

C'est de plus en plus difficile à plier !

Écrivez, lisez, demandez une autre chanson, une de plus !

Donnez juste des mots, de l'eau, donnez votre épaule!

Je ne sais pas pourquoi je suis fatigué, refroidi, je n'ai honnêtement rien à voir avec ça!

Plus de rime !

Une autre ligne !

Une goutte d'inspiration

Jusqu'à ce que je tombe... Dire - "jusqu'à ce que je tombe" !

Et devant il y a tout ce que je voulais, mais néanmoins il n'y a pas de temps ...

Il n'y a pas de moment où je te dirai

"Je ne suis pas à la hauteur des lettres"

Rester ou à la maison, courbe ou droite

Aile ou à pied, sur le fond ou sur le rivage

Esquivez ou nagez vers le karma avec votre propre poupe !

Posez-vous une question - Courez "jusqu'à ce que je cours"

Ou jusqu'à ce que je tombe!

C'est ta décision!

On se souvient de mon fils, on oublie la lignée...

Et de moins en moins de ma force et de plus en plus de montagnes de salope

Où votre "bonjour" est plus calme - tout est plus clair "au revoir" -

je ne tomberai pas !

Je me fiche du verdict, à l'intérieur

Il y a encore assez de force pour y arriver

Tournant brusque, où se passer date, année

Quand je m'arrête et respire et disparais

Je me fatiguerai moi-même ou le marionnettiste jettera mes fils

Avec moi sur le trampoline et j'aurai la note qui mène au sommeil

Et je serai heureux, comme avec toi dans notre premier printemps

Jusqu'à ce que je tombe à nouveau

Et peut-être à vous-même ?...