Millenarians' Mirror - Augie March

As a bird you are constant at war,

so sharp and so early,

but the world was so weary before

so how can you expect me to rise in the last light of the moon?

Do you know what these feelings are for?

You dissemble, don’t show them to me,

But the world is not worldly anymore

so how can you expect me to be?

Not the low louse, not the starry mote mouse,

there’s no-one here are lower than me in this house

of the earth, o the earth,

come mimic the moon.

Lintel, lintel, over my door,

Load bearing brow of my galaxy,

Why don’t you break when you’ve broken before?

Banish my ceiling and vanish my floor?

And the world doesn’t hear us anymore,

we are poorer than sounds without echoes,

echoes and only echoes, no more,

engaging in raising the hollowest roar.

It’s the last round and nothing’s been found

save for numinous traces, lines in our faces, in the air…

You are lonely of late,

I am gone, in a state,

There’s nothing to tell you but wait for the earth,

O the earth to mimic the moon.

En tant qu'oiseau, vous êtes constamment en guerre,

si pointu et si tôt,

mais le monde était si fatigué avant

alors comment pouvez-vous vous attendre à ce que je me lève aux dernières lueurs de la lune ?

Savez-vous à quoi servent ces sentiments ?

Tu fais semblant, ne me les montre pas,

Mais le monde n'est plus mondain

alors comment pouvez-vous vous attendre à ce que je sois ?

Pas le pou bas, pas la souris paille étoilée,

il n'y a personne ici qui soit inférieur à moi dans cette maison

de la terre, ô la terre,

venez imiter la lune.

Linteau, linteau, au dessus de ma porte,

Portant le front de ma galaxie,

Pourquoi ne cassez-vous pas quand vous avez rompu avant?

Bannir mon plafond et faire disparaître mon sol ?

Et le monde ne nous entend plus,

nous sommes plus pauvres que les sons sans échos,

des échos et seulement des échos, rien de plus,

s'engager à élever le rugissement le plus creux.

C'est le dernier tour et rien n'a été trouvé

à part des traces lumineuses, des lignes sur nos visages, dans l'air…

Tu es seul ces derniers temps,

Je suis parti, dans un état,

Il n'y a rien à te dire à part attendre la terre,

O la terre pour imiter la lune.