Terra bruciata - Formula 3, Angelo Baiguera

E qualcuno adesso, bottiglia e whisky in mano e troppo da dimenticare

Gli amici che verranno saranno migliori di voi perché sapranno cantare

Ma non vi preoccupate, disse, qui la notte ha troppi cuori

E guerre e solitudini non vengono scambiate per amori

E qualcuno chiamava, chiamava con quelle voci lontane

Non si poteva regalare niente, perché era rimasto solo il mare

Terra di frontiera, terra bruciata

Terra di frontiera, frontiera, terra abbandonata

Terra di frontiera, terra bruciata

Terra di frontiera, frontiera, terra abbandonata

Era solo una questione di tempo, è per distrarsi che andava al mercato

E fra coltelli, soldi e stracci c’era chi diceva: «Non verrò al mercato»

Mentre in autobus, per salvarsi dal vento, ha deciso, è ora di partire

Perché sta cambiando tutto e senza i ricordi non riusciva più a dormire

E nel porto le navi non entravano più, cambiavan sempre rotta

Mentre i marinai cantavano il blues e si ammalavano in coperta

E qualcuno chiamava, chiamava con quelle voci lontane

Non si poteva regalare niente, perché era rimasto solo il mare

Terra di frontiera, terra bruciata

Terra di frontiera, frontiera, terra abbandonata

Terra di frontiera, terra bruciata

Terra di frontiera, frontiera, terra abbandonata

Et quelqu'un maintenant, bouteille et whisky à la main et trop pour oublier

Les amis qui viendront seront meilleurs que toi car ils sauront chanter

Mais ne t'inquiète pas, dit-il, ici la nuit a trop de coeurs

Et les guerres et les solitudes ne se confondent pas avec l'amour

Et quelqu'un appelait, appelait avec ces voix lointaines

Rien ne pouvait être donné en cadeau, car il ne restait que la mer

Terre frontière, terre brûlée

Terre frontière, frontière, terre abandonnée

Terre frontière, terre brûlée

Terre frontière, frontière, terre abandonnée

Ce n'était qu'une question de temps, il est allé au marché pour se distraire

Et parmi les couteaux, l'argent et les chiffons, il y avait ceux qui disaient: "Je n'irai pas au marché"

Dans le bus, pour se protéger du vent, il a décidé qu'il était temps de partir

Parce que tout change et sans les souvenirs, il ne pourrait plus dormir

Et les navires n'entraient plus dans le port, ils changeaient toujours de cap

Pendant que les marins chantaient le blues et tombaient malades sur le pont

Et quelqu'un appelait, appelait avec ces voix lointaines

Rien ne pouvait être donné en cadeau, car il ne restait que la mer

Terre frontière, terre brûlée

Terre frontière, frontière, terre abandonnée

Terre frontière, terre brûlée

Terre frontière, frontière, terre abandonnée