The Bush Girl - Gary Shearston

So you rode from the range where your brothers select

Through the ghostly, grey bush in the dawn

You rode slowly at first, lest her heart should suspect

That you were so glad to be gone;

You had scarcely the courage to glance back at her

By the homestead receding from view

And you breathed with relief as you rounded the spur

For the world was a wide world to you…

Grey eyes that grow sadder than sunset or rain

Fond heart that is ever more true…

Firm faith that grows firmer for watching in vain

She’ll wait by the slip rails for you

Ah!

the world is a new and a wide one to you

But the world to your sweetheart is shut;

For a change never comes to the lonely bush homes

From the stockyard, the bush, and the hut;

And the only relief from the dullness she feels

When ridges grow softened and dim;

And away in the dusk to the slip rails she steals

To dream of past meetings «with him»

Grey eyes that grow sadder than sunset or rain

Fond heart that is ever more true…

Firm faith that grows firmer for watching in vain

She’ll wait by the slip rails for you

Do you think, where, in place of bare fences, dry creeks

Clear streams and green hedges are seen

Where the girls have the lily and rose in their cheeks

And the grass in midsummer is green

Do you think, now and then, now or then in the whirl

Of the city, while London is new

Of that hut in the bush and the freckled faced girl

Who is eating her heart out for you?

Grey eyes that grow sadder than sunset or rain

Bruised heart that is ever more true…

Fond faith that is firmer for trusting in vain

She waits by the slip rails for you

Donc, vous êtes parti de la gamme où vos frères ont choisi

À travers le buisson gris fantomatique à l'aube

Tu as roulé lentement au début, de peur que son cœur ne soupçonne

Que tu étais si content d'être parti ;

Tu as à peine eu le courage de jeter un coup d'œil vers elle

Par la ferme qui s'éloigne de la vue

Et tu as respiré avec soulagement en contournant l'éperon

Car le monde était un vaste monde pour vous…

Yeux gris qui deviennent plus tristes que le coucher du soleil ou la pluie

Un cœur tendre qui est de plus en plus vrai…

Une foi ferme qui devient plus ferme pour regarder en vain

Elle t'attendra près des glissières

Ah !

le monde est nouveau et vaste pour vous

Mais le monde pour votre amoureux est fermé ;

Car un changement ne vient jamais dans les maisons de brousse solitaires

Du parc à bestiaux, de la brousse et de la hutte ;

Et le seul soulagement de l'ennui qu'elle ressent

Lorsque les crêtes se ramollissent et s'assombrissent;

Et loin dans le crépuscule vers les glissières qu'elle vole

Rêver de rencontres passées « avec lui »

Yeux gris qui deviennent plus tristes que le coucher du soleil ou la pluie

Un cœur tendre qui est de plus en plus vrai…

Une foi ferme qui devient plus ferme pour regarder en vain

Elle t'attendra près des glissières

Pensez-vous, où, à la place des clôtures nues, des ruisseaux asséchés

Des ruisseaux clairs et des haies vertes sont vus

Où les filles ont le lys et la rose dans leurs joues

Et l'herbe au milieu de l'été est verte

Pensez-vous, de temps en temps, maintenant ou alors dans le tourbillon

De la ville, alors que Londres est nouveau

De cette hutte dans la brousse et de la fille au visage couvert de taches de rousseur

Qui dévore son cœur pour vous ?

Yeux gris qui deviennent plus tristes que le coucher du soleil ou la pluie

Cœur meurtri qui est de plus en plus vrai…

Une foi affectueuse qui est plus ferme pour faire confiance en vain

Elle attend près des rails de glissement pour vous