Oh You - Greg Brown

With your measured abandon and your farmer’s walk

With your «let's go» smile and your bawdy talk

With your mother’s burden and your father’s stare

With your pretty dresses and your ragged underwear

Oh you

With your heart-shaped rocks and your rocky heart

With your worn-out shoes and your eagerness to start

With your sudden lust on an old dirt path

With your candle-lit prayers and your lonely bath

Oh you

Now you stand at the station and you look at the sky

And the train rolled in and it went on by

You had packed up your suitcase, you had saved up the fare

And you don’t know why, but you’re still standing there

With your pledge of allegiance and your ringless hand

With your young woman’s terror and your old woman’s plan

With your sister’s questions and your brother’s tears

With your empty womb and the forsaken years

Oh you

With your barroom poems and your Sinatra songs

With your twenty notebooks each five pages long

With your secret hideout made of leaves and mud

With your pocket knife and your roaring blood

Oh you

Well, your children look at you and wonder

'Bout this woman made up of lightning bugs and thunder

And they take in what you can’t help but show

With your name that is half yes, half no

With your jealous eye and your wish to do right

With your hungry arms and your sleepless nights

With your joy in the circle and your stories to tell

You walk around jangling the keys to your cell

Oh you

Now it looks like rain and it’s all gone gray

And in a while there’ll be another sunlit day

And you won’t remember the half open door

Or the train that won’t even stop there any more

For you

Avec ton abandon mesuré et ta marche de fermier

Avec ton sourire "allons-y" et ton bavardage

Avec le fardeau de ta mère et le regard de ton père

Avec tes jolies robes et tes sous-vêtements en lambeaux

Oh vous

Avec tes rochers en forme de cœur et ton cœur rocheux

Avec vos chaussures usées et votre empressement à commencer

Avec ton désir soudain sur un vieux chemin de terre

Avec tes prières aux chandelles et ton bain solitaire

Oh vous

Maintenant tu te tiens à la gare et tu regardes le ciel

Et le train est arrivé et il a continué par

Tu avais fait ta valise, tu avais économisé le prix

Et tu ne sais pas pourquoi, mais tu es toujours là

Avec votre serment d'allégeance et votre main sans anneau

Avec la terreur de ta jeune femme et le plan de ta vieille

Avec les questions de ta soeur et les larmes de ton frère

Avec ton ventre vide et les années abandonnées

Oh vous

Avec tes poèmes de bar et tes chansons de Sinatra

Avec tes vingt cahiers de cinq pages chacun

Avec ta cachette secrète faite de feuilles et de boue

Avec ton couteau de poche et ton sang rugissant

Oh vous

Eh bien, vos enfants vous regardent et se demandent

À propos de cette femme composée d'insectes et de tonnerre

Et ils captent ce que vous ne pouvez pas vous empêcher de montrer

Avec ton nom qui est à moitié oui, à moitié non

Avec ton œil jaloux et ton désir de bien faire

Avec tes bras affamés et tes nuits blanches

Avec ta joie dans le cercle et tes histoires à raconter

Vous vous promenez en faisant tinter les clés de votre cellule

Oh vous

Maintenant, il ressemble à de la pluie et tout est devenu gris

Et dans un moment il y aura un autre jour ensoleillé

Et tu ne te souviendras pas de la porte entr'ouverte

Ou le train qui ne s'y arrêtera même plus

Pour toi