Heroin Waltz - Harakiri for the Sky, Bernth

Somewhere there‘s a garden of everlasting love within me

But I fear that all you can see are the scars that grace my skin

These lightless walks will chafe us and just the drugs keep us warm

People feel so lonely in the dark, I feel so lonely in the light

I feel so sad about the people

That never made it behind the bars of their hometown

That never saw these bottomless depths

That never walked these mires, I have walked

Worth the pain that has burned me and scarred my soul

For having been allowed to walk where I have walked

Which was to hell on earth, heaven on earth and back again

Under, far beneath, through it, in it… …and above…

My dear, the concept of «home» is such a vague notion

As I can‘t stay in the same place for more than three days

Once you told me, that I‘ll never find home without leaving

But now I saw so many places, I at least forgot them all

So I’m lying in my bed, in my house

And all I want to do is to go home…

I had to promise them that I won’t go, but nevertheless, I will leave

I’d like to think they must have known that I would do this one day

So I hope to arrive at my burial late, psychotic and wasted

Cause when it’s about death, I feel nothing at all

Nothing but anticipation

Nothing at all

And I will never regret all the wounds you inflicted on me

Cause another two of these scars and the world is dead

For how I harmed you, my dear… …I am sorry…

But as this last summer passed I could no longer bear the pain

This was our last autumn and I’ll take the blame

…I'm so fucking sorry… …but that’s how it ends…

Quelque part il y a un jardin d'amour éternel en moi

Mais je crains que tout ce que tu puisses voir, ce soient les cicatrices qui ornent ma peau

Ces promenades sans lumière nous irriteront et seules les drogues nous garderont au chaud

Les gens se sentent si seuls dans le noir, je me sens si seul dans la lumière

Je me sens si triste pour les gens

Qui n'a jamais réussi à passer derrière les barreaux de leur ville natale

Qui n'a jamais vu ces profondeurs sans fond

Qui n'a jamais marché dans ces bourbiers, j'ai marché

Vaut la douleur qui m'a brûlé et marqué mon âme

Pour avoir été autorisé à marcher là où j'ai marché

Qui était l'enfer sur terre, le paradis sur terre et retour

En dessous, loin en dessous, à travers, dedans… …et au-dessus…

Ma chère, le concept de « maison » est une notion tellement vague

Comme je ne peux pas rester au même endroit plus de trois jours

Une fois tu m'as dit que je ne trouverai jamais la maison sans partir

Mais maintenant j'ai vu tant d'endroits, je les ai au moins tous oubliés

Alors je suis allongé dans mon lit, dans ma maison

Et tout ce que je veux, c'est rentrer chez moi...

J'ai dû leur promettre que je n'irai pas, mais néanmoins, je partirai

J'aimerais penser qu'ils doivent savoir que je ferais ça un jour

Alors j'espère arriver à mon enterrement tard, psychotique et perdu

Parce que quand il s'agit de la mort, je ne ressens rien du tout

Rien que de l'anticipation

Rien du tout

Et je ne regretterai jamais toutes les blessures que tu m'as infligées

Causer deux autres de ces cicatrices et le monde est mort

Pour la façon dont je t'ai fait du mal, ma chère… … Je suis désolé…

Mais alors que l'été dernier passait, je ne pouvais plus supporter la douleur

C'était notre dernier automne et je prendrai le blâme

… Je suis tellement putain de désolé… … mais c'est comme ça que ça se termine…