Corey's Coming - Harry Chapin

Old John Joseph was a man with two first names

They left him in the railroad yard when they took away the trains

And only one run a week comes on roaring down that line

So all he got to worry 'bout is time

I come by in the evening, to hear 'bout where he’s been

He says «Come on, sit down kid.

Where shall I begin?»

He starts tellin' me the stories of the glories of his past

But he always saves the story of his Corey for the last

And he says my Corey’s coming

No more sad stories, coming

My midnight, moonlight, morning glory’s coming, aren’t ya girl?

And like I told you, when she holds you, she enfolds you in her world

I was quite surprised to find out all the places that he knew

And so I asked the towns folk if his stories were true

«Well,» they said, «old John was born here, he’s lived here all his life

He’s never had a woman, let alone a wife

And very soon you’ll find out, as you check around

That no one named Corey’s ever lived in this town

So I chided the old man 'bout the truth that i had heard

But he smiled and said, «Reality is only just a word.»

Can’t you see my Corey’s coming

No more sad stories, coming

My midnight, moonlight, morning glory’s coming, aren’t ya girl?

And like I told you, when she holds you, she enfolds you in her world

I came by one evening, but he did not hear my shout

I looked in the window and I saw the fire was out

When he would not wake up, I forced in the door

And I saw that old John Joseph would tell stories no more

The scene at the graveyard, just three of us were there

Me and the grave digger, we heard the parson’s prayer

He said, «We need not grieve for this man, for we know that God cared.»

They put the cold dirt over him, and left me on my own

And when at last I looked up, I saw I was not alone

So I said, «If you’re a relative, he had a peaceful end.»

That’s when she said, «My name is Corey, you can say I’m just a friend.»

Corey’s coming

No more sad stories, coming

My midnight, moonlight, morning glory’s coming, aren’t ya girl?

And like I told you, when she holds you, she enfolds you in her world

So that’s the old man’s story, I’m glad you came tonight

You see a busted down old railroad yard sure makes a lonely sight

You may wonder why a young man would work out here alone

Well the job pays enough to keep some flesh on my bones

And, I confess, I get to missing the old man a bit

And theres one other reason, I guess I could admit

Can’t you see my Corey’s coming

No more sad stories, coming

My midnight, moonlight, morning glory’s coming, aren’t ya girl?

And like he told me, when she holds me, she enfolds me in her world

Old John Joseph était un homme avec deux prénoms

Ils l'ont laissé dans la gare de triage quand ils ont emporté les trains

Et une seule course par semaine arrive sur cette ligne

Donc, tout ce dont il a à se soucier, c'est du temps

Je viens le soir, pour savoir où il a été

Il dit "Allez, assieds-toi petit.

Par où dois-je commencer ?"

Il commence à me raconter les histoires des gloires de son passé

Mais il garde toujours l'histoire de son Corey pour la fin

Et il dit que mon Corey arrive

Plus d'histoires tristes, à venir

Mon minuit, le clair de lune, la gloire du matin arrivent, n'est-ce pas ?

Et comme je te l'ai dit, quand elle te tient, elle t'enveloppe dans son monde

J'ai été assez surpris de découvrir tous les endroits qu'il connaissait

Et donc j'ai demandé aux habitants de la ville si ses histoires étaient vraies

«Eh bien», ont-ils dit, «le vieux John est né ici, il a vécu ici toute sa vie

Il n'a jamais eu de femme, encore moins de femme

Et très bientôt, vous le découvrirez en vérifiant

Que personne du nom de Corey n'a jamais vécu dans cette ville

Alors j'ai réprimandé le vieil homme à propos de la vérité que j'avais entendue

Mais il a souri et a dit : "La réalité n'est qu'un mot."

Ne vois-tu pas que mon Corey arrive

Plus d'histoires tristes, à venir

Mon minuit, le clair de lune, la gloire du matin arrivent, n'est-ce pas ?

Et comme je te l'ai dit, quand elle te tient, elle t'enveloppe dans son monde

Je suis passé un soir, mais il n'a pas entendu mon cri

J'ai regardé par la fenêtre et j'ai vu que le feu était éteint

Quand il ne voulait pas se réveiller, j'ai forcé la porte

Et j'ai vu que le vieux John Joseph ne racontait plus d'histoires

La scène au cimetière, nous n'étions que trois là

Moi et le fossoyeur, nous avons entendu la prière du pasteur

Il a dit : "Nous n'avons pas besoin de pleurer cet homme, car nous savons que Dieu s'en souciait."

Ils ont mis la terre froide sur lui et m'ont laissé seul

Et quand j'ai enfin levé les yeux, j'ai vu que je n'étais pas seul

Alors j'ai dit : "Si tu es un parent, il a eu une fin paisible."

C'est alors qu'elle a dit : "Je m'appelle Corey, vous pouvez dire que je ne suis qu'une amie."

Corey arrive

Plus d'histoires tristes, à venir

Mon minuit, le clair de lune, la gloire du matin arrivent, n'est-ce pas ?

Et comme je te l'ai dit, quand elle te tient, elle t'enveloppe dans son monde

C'est donc l'histoire du vieil homme, je suis content que tu sois venu ce soir

Vous voyez une ancienne gare de triage détruite, c'est sûr que c'est un spectacle solitaire

Vous vous demandez peut-être pourquoi un jeune homme travaillerait ici seul

Eh bien, le travail paie assez pour garder un peu de chair sur mes os

Et, je l'avoue, le vieil homme me manque un peu

Et il y a une autre raison, je suppose que je pourrais l'admettre

Ne vois-tu pas que mon Corey arrive

Plus d'histoires tristes, à venir

Mon minuit, le clair de lune, la gloire du matin arrivent, n'est-ce pas ?

Et comme il me l'a dit, quand elle me tient, elle m'enveloppe dans son monde