No, Surrender. - Justin Currie

Big Macs for the fat, lo-cal wraps for the call centre battery hens

Japanese snacks for the choice-spoilt citizens, caviar kickbacks for the

citadel denizens

Airport shoeshines servicing the suits among the little silver stereos and

hand-rolled cheroots

First class passengers file on last after the scum are packed in with their

tax-free loot

Checkout calamity, you’re cheated out of loyalty points, ten more years at this

joint you’d be home & dry

Beggars beat round the cash machines but you just slip between them with the

usual lie

Terrible tales of kidnapped kids keep you focused on the family and filling up

the fridge

Neighbourhood watchers shop dole dodgers, stick their semis on the market &

start racking up the bids

Should you stand and fight, should you die for what you think is right

So your useless contribution will be remembered?

If you’re asking me I say no, surrender

Constant growth the cancerous cure, a swarming race of profiteers ensure

Cheap cars for the rich, cheap lives for the poor, cheap weeks in the sun,

free drinks at the door

Puerile propaganda plugs up the TV, keep folk following the money so they’ll

never be free

Keep them swallowing the swill, the celebrities, the paedophiles,

the immigrants invading from the

Camp over the hill

War talk, the big debate, footsoldiers in the capitol liberating new kinds of

hate

Cum-shots of human dots caught in the spotlight’s glare;

he dies who dares

Fatuous fast-trackers sneering at the shelf-stackers, little Middle-Englanders

can’t stand the backpackers

Fortress Freedom, come on in, take your chances-you might win

Should you stand and fight, should you die for what you think is right

So your useless contribution will be remembered?

If you’re asking me I say no, surrender

Sunset beaches security patrolled, keep out the undesirables who won’t accept

the code

Equal opportunity to live in total poverty, execute the ignorant incarcerate

the slow

Car caressing managers choking up the avenues, brain dead patriots standing in

salute

Paperwork raining again and again so that billionaires can claim there’s an

enemy to shoot

Pill pushers, doorsteppers, personal goal shoppers, lifestyle trendsetters,

meditating mindbenders

Hare-brained share sellers pumping out stocks til you’re choking on a

chain-letter avalanche of dross

God squads crawling through every country tracking down fools who are bullshit

hungry

Blinded by divinity followers fall into the man-traps set along the Wailing Wall

Athletes compete in grand charades while tanks flatten streets and a nation

laughs

Visa holders gape at the changing guards while creeps bribe bums to take their

photographs

Film fans flock to the latest schlock, blockbusters block out even the vaguest

thought

Bankrupt schools grind out fool after fool then feed them to a system where

idiots rule

Polling booths, phone votes, bogus questionnaires, you get a say as if anybody

cares

Joe Public doesn’t want to play so liquidate his life as he looks the other way

Don’t get sick, don’t get wise or they’ll gut you with a jistice where

everything is lies

March down Main Street, complain if you want but it’s twenty years straight for

the losers at the front

If you’re asking me I say no, surrender

Big Mac pour les grosses enveloppes locales pour les poules de batterie du centre d'appels

Snacks japonais pour les citoyens gâtés, pots-de-vin de caviar pour les

habitants de la citadelle

Des cireurs de chaussures d'aéroport entretenaient les costumes parmi les petites chaînes stéréo argentées et

cheroots roulés à la main

Les passagers de première classe filent en dernier après que la racaille soit emballée avec leur

butin hors taxes

Calamité de la caisse, vous êtes escroqué de points de fidélité, dix ans de plus à ça

joint tu serais à la maison et au sec

Les mendiants tournent autour des distributeurs automatiques de billets, mais vous vous glissez juste entre eux avec le

mensonge habituel

Les histoires terribles d'enfants kidnappés vous permettent de rester concentré sur la famille et de faire le plein

le réfrigérateur

Les surveillants du quartier achètent des escrocs au chômage, placent leurs semi-remorques sur le marché et

commencer à accumuler les enchères

Si vous vous levez et vous battez, si vous mourez pour ce que vous pensez être juste

Donc votre contribution inutile sera mémorisée ?

Si tu me demandes, je dis non, rends-toi

Croissance constante le remède contre le cancer, une race grouillante de profiteurs assure

Des voitures bon marché pour les riches, des vies bon marché pour les pauvres, des semaines bon marché au soleil,

boissons gratuites à la porte

La propagande puérile branche la télévision, oblige les gens à suivre l'argent pour qu'ils puissent

ne jamais être libre

Faites-les avaler les eaux grasses, les célébrités, les pédophiles,

les immigrés envahissant de la

Camper sur la colline

Discours de guerre, grand débat, fantassins dans la capitale libérant de nouveaux types de

haine

Éjaculations de points humains capturés dans l'éblouissement des projecteurs ;

il meurt qui ose

Fast-trackers stupides se moquant des empileur d'étagères, petits Middle-Englanders

ne supporte pas les routards

Fortress Freedom, entrez, tentez votre chance, vous pourriez gagner

Si vous vous levez et vous battez, si vous mourez pour ce que vous pensez être juste

Donc votre contribution inutile sera mémorisée ?

Si tu me demandes, je dis non, rends-toi

La sécurité des plages du coucher du soleil a patrouillé, éloignez les indésirables qui n'accepteront pas

le code

Égalité des chances de vivre dans la pauvreté totale, exécuter l'ignorant incarcéré

le ralentissement

Des managers caressant des voitures étouffent les avenues, des patriotes en état de mort cérébrale debout

saluer

La paperasserie pleut encore et encore pour que les milliardaires puissent prétendre qu'il y a un

ennemi à tirer

Les vendeurs de pilules, les pas de porte, les acheteurs d'objectifs personnels, les créateurs de mode de vie,

méditer les maîtres de l'esprit

Des vendeurs d'actions insensés qui pompent des actions jusqu'à ce que vous vous étouffiez avec un

chaîne-lettre avalanche de scories

Des escouades divines rampent dans tous les pays pour traquer les imbéciles qui sont des conneries

faim

Aveuglés par les adeptes de la divinité, ils tombent dans les pièges à hommes installés le long du mur des lamentations

Les athlètes s'affrontent dans de grandes charades tandis que les chars aplatissent les rues et une nation

des rires

Les titulaires de visa restent bouche bée devant les gardes qui changent tandis que la chair de poule soudoie des clochards pour qu'ils prennent leur

photographies

Les cinéphiles affluent vers le dernier schlock, les superproductions bloquent même les plus vagues

pensée

Les écoles en faillite broient imbécile après imbécile, puis les alimentent dans un système où

les idiots règnent

Isoloirs, votes par téléphone, faux questionnaires, vous avez votre mot à dire comme si n'importe qui

se soucie

Joe Public ne veut pas jouer donc liquider sa vie alors qu'il regarde de l'autre côté

Ne tombez pas malade, ne devenez pas sage ou ils vous étriperont avec un jistice où

tout n'est que mensonge

Descendez Main Street, plaignez-vous si vous voulez, mais ça fait vingt ans d'affilée

les perdants au front

Si tu me demandes, je dis non, rends-toi