Псы с городских окраин - МАВАШИ group

Псы с городских окраин — есть такая порода.

С виду — обычная стая, их больше от года к году.

У них смышленые морды и, как у нас, слабые нервы.

Но каждый из них такой гордый, и каждый хочет быть первым.

Они собираются в стаи, еще не зная, что делать.

Может, просто полают, а может, кого-то заденут.

И ушки у них на макушке, ты шепчешь — они услышат.

Улица — не игрушки, здесь учащенно дышат.

А в этом месте по-другому не прожить,

А в этом месте по-другому не прожить

А тот случайный прохожий, что вечером жмется к стенам,

Днем им вряд ли поможет, разве что, бритвой по венам.

И все у них в порядке — есть кобеля, есть суки.

Первые ходят на блядки, вторые рожают в муках.

А в этом месте по-другому не прожить,

А в этом месте по-другому не прожить

А те, что становятся старше, незаметно уходят.

Им просто становится страшно, они устают от погони.

Пускай же тверже мышцы, сомнений все меньше и меньше,

Движенья становятся резче, поступки становятся жестче.

А в этом месте по-другому не прожить,

А в этом месте по-другому не прожить

А по утрам им хочется плакать, да слезы здесь не в моде.

К черту душевную слякоть — надо держать породу.

Надо угробить время, чтоб вечером снова быть в форме.

Взвоет псиное племя, значит снова все в норме.

А в этом месте по-другому не прожить,

А в этом месте по-другому не прожить

Chiens de la périphérie de la ville - il existe une telle race.

Cela ressemble à un troupeau ordinaire, il y en a plus d'année en année.

Ils ont des visages intelligents et, comme nous, des nerfs faibles.

Mais chacun d'eux est si fier, et chacun veut être le premier.

Ils se rassemblent en troupeaux, ne sachant pas encore quoi faire.

Peut-être qu'ils ont juste tiré, ou peut-être qu'ils ont blessé quelqu'un.

Et leurs oreilles sont au-dessus de leur tête, tu murmures - ils entendront.

La rue n'est pas un jouet, ici on respire vite.

Et dans cet endroit il n'y a pas d'autre façon de vivre,

Et dans cet endroit il n'y a pas d'autre façon de vivre

Et ce passant au hasard qui se presse contre les murs le soir,

Pendant la journée, il est peu probable que cela les aide, sauf peut-être avec un rasoir dans les veines.

Et ils ont tout en ordre - il y a des hommes, il y a des femmes.

Les premières vont aux putains, les secondes accouchent à l'agonie.

Et dans cet endroit il n'y a pas d'autre façon de vivre,

Et dans cet endroit il n'y a pas d'autre façon de vivre

Et ceux qui vieillissent, partent tranquillement.

Ils ont juste peur, ils se lassent de la chasse.

Que les muscles deviennent plus forts, il y a de moins en moins de doutes,

Les mouvements deviennent plus nets, les actions deviennent plus dures.

Et dans cet endroit il n'y a pas d'autre façon de vivre,

Et dans cet endroit il n'y a pas d'autre façon de vivre

Et le matin, ils ont envie de pleurer, mais les larmes ne sont pas à la mode ici.

Au diable la bouillie mentale - vous devez garder la race.

Il faut tuer le temps pour retrouver la forme le soir.

La tribu des chiens hurlera, ce qui signifie que tout redevient normal.

Et dans cet endroit il n'y a pas d'autre façon de vivre,

Et dans cet endroit il n'y a pas d'autre façon de vivre