Nie chcę - O.S.T.R.

Nie chcę, nie chcę, nie chcę

Nie chcę propsów znawców, wniosków, rap tu spływa z moich żył

Nie syp koksu na stół, dość już błaznów łakomych na blichtr

Tak to głos mój — gangów, ziomków, slangu niepokorny krzyk

Jebać oldschool, lapsów, newschool, mam tu niezawodny styl

Pieprzę statystyki, obejrzenia, lajki — jeden chuj

MC jęczą jakby głos swój podkładali na RedTube

Jebią takie smuty, jakby byli świadomi swych ról

Wrócił król, na mordę but, bo nie ma, nie ma, nie ma, nie ma

Nie ma hip hopu bez wrzutów, bboy’i, DJ’i, gry

Ściema roku, bez wyrzutów zjadam gnoi mierny skill

Nie ma scratchów, nie ma breaku, nie ma już emocji w tym

Morze ścieków, ja na przekór pierdolę ich marketing

Nie chcę więcej gonić płyt, nie chcę promocji i cyfr

Jestem sercem, sensem życia, świeżym powietrzem we krwi

W mieście tętnem, treść przenika jak dym przez zamknięte drzwi

Wersy gęste, masz amnezje, nie chcę, nie chcę, nie chcę, nie chcę

Nie chcę nawijać o tym ile mam floty i ile posiadam domów i aut

Straciłbym dłonie, gdybym na raz musiał przeliczyć cały ten hajs

Dwie dekady w trasie, masz wyobraźnię

A dalej nic nie wiesz o tym co mam

Scena mnie nienawidzi, ulica szanuje za szczerość

Serce, lojalność od lat

Nic nie zawdzięczam nikomu

Od zawsze na siebie stawiam va bank

Dla jednych sukces to morda na puszce

Wersy do piwa, sława i lans

Dla mnie rodzina, wsparcie od ludzi

Każda wygrana, sprawa na psach

To mój zamach na rap

Nie chcę, nie chcę, nie chcę

Nie chcę braw klakierów, mam na celu niemoc wannabes

Pieprzę rap frajerów, hajs z portfela IQ nie doda im

Nie ma szans dla plebsu, funk projektów, mój grunt niczym Shaolin

To mój dar do wersów, klan morderców, nas dwója i ten bit

Nie chcę wozić się, w pożyczonych ciuchach wbijać na klip

Tani snobizm, dragi i komizm, hajs nie zrobi z nich MC

Patrz na showbiz zarobionych, ta, ej dziwko, dawaj kwit

Jestem z Łodzi, zbrodni głodny

Weź to pojmij Ja mam, ja mam

Ja mam dosyć, dosyć gości «yolo», weź im zamknij dziób

Można zwątpić w bloki, ziomki wolą remix, skunk i blues

Daję teksty światu, pewnych kwestii prawdy swoich słów

By mieć prestiż, szacun dzielni, wiernych ludzi zawsze tłum

Nie chcę pod sceną tysięcy głupców, wolę mądrych stu

Nie gram koncertów dla pengi, kruszcu pasja zdobi mózg

Nie mam parcia, wariat sprawdź, bo serce bije w tempie nut

Wolę luz, Cole, rum, dobry trun, nie chcę, nie chcę, nie chcę

Nie chcę nawijać o tym ile mam floty i ile posiadam domów i aut

Straciłbym dłonie, gdybym na raz musiał przeliczyć cały ten hajs

Dwie dekady w trasie, masz wyobraźnię

A dalej nic nie wiesz o tym co mam

Scena mnie nienawidzi, ulica szanuje za szczerość

Serce, lojalność od lat

Nic nie zawdzięczam nikomu

Od zawsze na siebie stawiam va bank

Dla jednych sukces to morda na puszce

Wersy do piwa, sława i lans

Dla mnie rodzina, wsparcie od ludzi

Każda wygrana, sprawa na psach

To mój zamach na rap

Nie chcę, nie chcę, nie chcę

Nie chcę propsów, znawców, wniosków, rap tu spływa z moich żył

Nie syp koksu na stół, dość już błaznów łakomych na blichtr

Je ne veux pas, je ne veux pas, je ne veux pas

Je ne veux pas d'accessoires experts, de conclusions, le rap coule de mes veines ici

Ne jetez pas de coke sur la table, assez de clowns avides de guirlandes

Oui, c'est ma voix - gangs, potes, argot, un cri rebelle

Fuck old school, tours, new school, j'ai un style fiable ici

Putain de statistiques, de vues, de likes - une bite

Les MC gémissent comme s'ils exprimaient leur voix sur RedTube

Ils sont si tristes comme s'ils étaient conscients de leur rôle

Le roi est de retour, la chaussure est morte, parce qu'il n'y a pas, non, non, non

Il n'y a pas de hip hop sans machines à sous, bboys, DJs, jeux

Fake de l'année, j'mange de la bouse médiocre sans aucun remords

Il n'y a pas d'égratignure, pas de cassure, plus d'émotion dedans

Mer d'eaux usées, malgré leur putain de marketing

J'veux plus courir après les CD, j'veux plus d'promotions et de numéros

Je suis le coeur, le sens de la vie, de l'air frais dans mon sang

Dans une ville où le cœur bat, le contenu passe comme de la fumée à travers une porte fermée

Lignes denses, t'es amnésique, j'veux pas, j'veux pas, j'veux pas, j'veux pas

Je ne veux pas parler du nombre de flottes que j'ai et du nombre de maisons et de voitures que j'ai

Je perdrais mes mains si je devais compter tout cet argent d'un coup

Deux décennies sur la route, tu as ton imagination

Et puis tu ne sais rien de ce que j'ai

La scène me déteste, la rue me respecte pour être honnête

Coeur, fidélité depuis des années

Je ne dois rien à personne

J'ai toujours été mon banquier

Pour certains, le succès est une douleur dans la boîte

Lignes de bière, renommée et renommée

Pour moi, la famille, le soutien des gens

Chaque victoire, l'affaire des chiens

C'est mon attaque de rap

Je ne veux pas, je ne veux pas, je ne veux pas

J'veux pas les applaudissements du battant, j'vise la faiblesse des aspirants

Fuck rap suckers, l'argent du portefeuille IQ ne les ajoutera pas

Aucune chance pour les roturiers, les projets funk, mon sol comme Shaolin

C'est mon cadeau pour les couplets, le clan meurtrier, nous deux et ce beat

Je ne veux pas conduire moi-même, coller au clip dans des vêtements empruntés

Snobisme bon marché, drogue et comédie, l'argent n'en fera pas un MC

Regardez le showbiz gagné, ouais, salope, donnez-moi le reçu

Je viens de Lodz, j'ai faim de crime

Prends-le, prends-le, je l'ai, je l'ai

J'en ai marre, marre des invités "yolo", tais-les

Tu peux douter des blocs, les gens préfèrent le remix, le skunk et le blues

Je donne des textes au monde, certains enjeux de la vérité de mes propos

Avoir du prestige, respecter les gens courageux, fidèles, toujours foule

J'veux pas des milliers d'idiots sous la scène, j'préfère 100 sages

J'fais pas des concerts pour des pengas, or la passion orne le cerveau

J'ai pas de pression, check c'est fou, car le coeur bat au rythme des notes

J'préfère le slack, Cole, le rhum, la bonne boisson, j'veux pas, j'veux pas, j'veux pas

Je ne veux pas parler du nombre de flottes que j'ai et du nombre de maisons et de voitures que j'ai

Je perdrais mes mains si je devais compter tout cet argent d'un coup

Deux décennies sur la route, tu as ton imagination

Et puis tu ne sais rien de ce que j'ai

La scène me déteste, la rue me respecte pour être honnête

Coeur, fidélité depuis des années

Je ne dois rien à personne

J'ai toujours été mon banquier

Pour certains, le succès est une douleur dans la boîte

Lignes de bière, renommée et renommée

Pour moi, la famille, le soutien des gens

Chaque victoire, l'affaire des chiens

C'est mon attaque de rap

Je ne veux pas, je ne veux pas, je ne veux pas

J'veux pas d'accessoires, d'experts, de conclusions, le rap coule de mes veines ici

Ne jetez pas de coke sur la table, assez de clowns avides de guirlandes