Depths III - Silent Planet

I knew one truth, and that truth was the sea

Cold and knowing, it saw the coward in me

And as the stain of epochs lines my tongue

I choked heavy on the past, too numb to speak back

We’re each abandoned by the hands of time

That set us down to sail circles across a straight line

Sister moon, are we all that’s left?

Just a silent satellite and the sigh of flesh

Come down and rest your lunar head on my breast

Listen to the terror tear in my chest

Our masts in tatters, oars shattered

Feel free to pull me back to the vast, unforgiving mass

Should we call this art «My Falling Apart»?

The tangents of an imbalanced heart

As matter multiplied, I divide, but I digress

The deprivation is taking effect

You said if I stood against my darkness

Not all of me would die

But all I see on the surface is a shadow

And it occurs to me this could mean suicide

When you went quiet, I turned to silence

Seven sisters draw me back across the moor

Could you still love me in my leaving?

Would you remember me by the moments we forgot?

And as the waves slapped at my raft

I curse the fate like our vows, they broke at the bow

Flanked by the mist, I inhaled the breath of existence

That you call me for one last time

I am the wind, the be and the still

I am the Depths, the Immeasurable Will

And when I awoke in that garden

Lord, did you see me as I was dreaming?

I locked eyes with the storm

The sky sank down to receive the fury of the sea

The abolition of my being

The precipice of eternity

Incandescence burst through the black

The veil was torn as the void collapsed

The rain will subside

Be my eyes, show me hope in the maw of the night

Our fractured pasts fall into one

A dozen stars collide as a perpetual sun

And as we disintegrate

Will you be the fire that burns in my lungs?

Breathe me in

Watch me burn

Come breathe me in, breathe me in

You’ll watch me burn

Je connaissais une vérité, et cette vérité était la mer

Froid et sachant, il a vu le lâche en moi

Et comme la tache des époques tapisse ma langue

Je me suis étouffé avec le passé, trop engourdi pour répondre

Nous sommes chacun abandonnés par les mains du temps

Cela nous a amenés à naviguer en cercles sur une ligne droite

Sœur lune, sommes-nous tout ce qui reste ?

Juste un satellite silencieux et le soupir de chair

Descends et repose ta tête lunaire sur ma poitrine

Écoute la déchirure de la terreur dans ma poitrine

Nos mâts en lambeaux, nos rames brisées

N'hésitez pas à me ramener à la masse vaste et impitoyable

Doit-on appeler cet art « My Falling Apart » ?

Les tangentes d'un cœur déséquilibré

Alors que la matière se multiplie, je divise, mais je m'égare

La privation prend effet

Tu as dit si je me tenais contre mes ténèbres

Je ne mourrais pas tous

Mais tout ce que je vois à la surface est une ombre

Et il me semble que cela pourrait signifier un suicide

Quand tu es devenu silencieux, je me suis tourné vers le silence

Sept sœurs me ramènent à travers la lande

Pourrais-tu encore m'aimer dans mon départ ?

Te souviendrais-tu de moi par les moments que nous avons oubliés ?

Et pendant que les vagues frappaient mon radeau

Je maudis le destin comme nos vœux, ils se sont brisés à l'arc

Flanqué de la brume, j'ai inhalé le souffle de l'existence

Que tu m'appelles une dernière fois

Je suis le vent, l'être et le calme

Je suis les Profondeurs, la Volonté Incommensurable

Et quand je me suis réveillé dans ce jardin

Seigneur, m'as-tu vu pendant que je rêvais ?

J'ai verrouillé les yeux avec la tempête

Le ciel s'est effondré pour recevoir la fureur de la mer

L'abolition de mon être

Le précipice de l'éternité

L'incandescence a éclaté à travers le noir

Le voile s'est déchiré lorsque le vide s'est effondré

La pluie s'apaisera

Soyez mes yeux, montrez-moi l'espoir dans la gueule de la nuit

Nos passés fracturés tombent en un

Une douzaine d'étoiles entrent en collision comme un soleil perpétuel

Et alors que nous nous désintégrons

Serez-vous le feu qui brûle dans mes poumons ?

Inspire moi

Regarde moi bruler

Viens respire-moi, respire-moi

Tu vas me regarder brûler