Homecoming (Walter's Song) - Vienna Teng

It’s desert ice outside, but this diner has thawed my ears

Hot coffee in a clean white mug and a smile when the waitress hears

That I was born in North Carolina

Not an hour from her home town

And we used to play the same pizza parlor pinball

And there’s a glance in time suspended as I wonder how it is

We’ve been swept up just by circumstance to where the coyote lives

Where my days are strips of highway

And she’s wiping tables down

Holding on and still waiting for that windfall

But I’ve come home

Even though I’ve never had so far to go

I’ve come home

I pay the check and leave the change from a crumpled ten-dollar bill

Head across the street where VACANCY is burning in neon still

Well, the night eats up my body heat

And there’s no sign of another

And I find myself slipping down into that black

But things are good, I’ve got a lot of followers of my faith

I’ve got a whole congregation living in my head these days

And I’m preaching from the pulpit

To cries of, «Amen brother»

Closing my eyes to feel the warmth come back

And I’ve come home

Even though I swear I’ve never been so alone

I’ve come home

I just want to be living as I’m dying

Just like everybody here

Just want to know my little flicker of time is worthwhile

And I don’t know where I’m driving to

But I know I’m getting old

And there’s a blessing in every moment, every mile

Thin white terry, bars of soap and a couple little plastic cups

Old Gideon’s Bible in the nightstand drawer saying, «Go on, open up»

Well, I’ll kneel down on the carpet here

Though I never was sure of God

Think tonight I’ll give him the benefit of the doubt

I switch off the lights and imagine that waitress outlined in the bed

Her hair falling all around me

I smile and shake my head

Well we all write our own endings

And we all have our own scars

But tonight I think I see what it’s all about

Because I’ve come home

I’ve come home

C'est la glace du désert dehors, mais ce restaurant m'a dégelé les oreilles

Du café chaud dans une tasse blanche propre et un sourire lorsque la serveuse entend

Que je suis né en Caroline du Nord

À moins d'une heure de sa ville natale

Et nous avions l'habitude de jouer au même flipper de pizzeria

Et il y a un coup d'œil dans le temps suspendu alors que je me demande comment c'est

Nous avons été emportés par les circonstances vers l'endroit où vit le coyote

Où mes jours sont des bandes d'autoroute

Et elle essuie les tables

Tenir bon et toujours attendre cette aubaine

Mais je suis rentré à la maison

Même si je n'ai jamais eu autant de chemin à parcourir

je suis rentré

Je paye le chèque et laisse la monnaie d'un billet de dix dollars froissé

Dirigez-vous de l'autre côté de la rue où VACANCY brûle encore au néon

Eh bien, la nuit dévore la chaleur de mon corps

Et il n'y a aucun signe d'un autre

Et je me retrouve à glisser dans ce noir

Mais les choses vont bien, j'ai beaucoup d'adeptes de ma foi

J'ai toute une congrégation vivant dans ma tête ces jours-ci

Et je prêche depuis la chaire

Aux cris de "Amen frère"

Fermant les yeux pour sentir la chaleur revenir

Et je suis rentré à la maison

Même si je jure que je n'ai jamais été aussi seul

je suis rentré

Je veux juste vivre comme je meurs

Comme tout le monde ici

Je veux juste savoir que mon petit scintillement de temps en vaut la peine

Et je ne sais pas où je vais

Mais je sais que je vieillis

Et il y a une bénédiction à chaque instant, à chaque kilomètre

Éponge blanche fine, pains de savon et quelques petits gobelets en plastique

La Bible du vieux Gédéon dans le tiroir de la table de chevet disant : "Allez-y, ouvrez"

Eh bien, je vais m'agenouiller sur le tapis ici

Même si je n'ai jamais été sûr de Dieu

Je pense que ce soir je lui donnerai le bénéfice du doute

J'éteins les lumières et j'imagine cette serveuse esquissée dans le lit

Ses cheveux tombant tout autour de moi

Je souris et secoue la tête

Eh bien, nous écrivons tous nos propres fins

Et nous avons tous nos propres cicatrices

Mais ce soir, je pense voir de quoi il s'agit

Parce que je suis rentré à la maison

je suis rentré