Память-листва - Евгений Григорьев – Жека

Память-листва, далёкой осенью опять шелестит,

Там на губах девичьих привкус ветра снова горчит,

Ловит едва, казалось, то что на всегда потерял,

Память-листва, остановить не пробуй, там загулял.

Память-листва за ухо щиплет и до слёз трёт глаза,

Помнит слова, которых вслух тогда тебе не сказал,

Сколько жива, та осень, что пришла на помощь душе,

Память-листва, мне никому слов не сказать тех уже.

Припев:

Там листья, листья, листья кружат парами,

И имя твоё шепчут мне в тиши,

И двадцать пятыми всплывает кадрами,

Невидимая жизнь моей души.

Память-листва, не покидай меня сквозь зиму прошу,

Держит зима за горло так, что, ни живу, ни дышу,

И, возвратясь, мне её имя тихо вновь повтори,

Память-листва прости за то, что ты со мною внутри.

Припев:

Там листья, листья, листья кружат парами,

И имя твоё шепчут мне в тиши,

И двадцать пятыми всплывает кадрами,

Невидимая жизнь моей души.

Feuille de mémoire, bruisse à nouveau dans l'automne lointain,

Là, sur les lèvres de la jeune fille, le goût du vent est de nouveau amer,

Il attrape à peine, semble-t-il, ce qu'il a perdu pour toujours,

Feuilles de mémoire, n'essayez pas de vous arrêter, vous avez fait une virée là-bas.

Les feuilles de mémoire piquent derrière l'oreille et frottent les yeux jusqu'aux larmes,

Il se souvient des mots qu'il ne t'a pas dit à voix haute alors,

Qu'il est vivant cet automne venu au secours de l'âme,

La mémoire est feuillage, je ne peux déjà dire ces mots à personne.

Refrain:

Là, les feuilles, les feuilles, les feuilles tournent par paires,

Et ton nom m'est chuchoté en silence,

Et vingt-cinquièmes apparaissent des cadres,

La vie invisible de mon âme.

Feuilles de mémoire, ne me laisse pas passer l'hiver, s'il te plaît,

Tient l'hiver à la gorge pour que je ne vive ni ne respire,

Et, revenant, répétez-moi tranquillement son nom encore une fois,

Feuille de mémoire, pardonne-moi d'être avec moi à l'intérieur.

Refrain:

Là, les feuilles, les feuilles, les feuilles tournent par paires,

Et ton nom m'est chuchoté en silence,

Et vingt-cinquièmes apparaissent des cadres,

La vie invisible de mon âme.