Gelme - Allame

Durduramazsın beni çoktan yaktım çadırları

Şu gökyüzü battaniyem tüm erzağım kahırlarım

Arkamdan su dökme lütfen bahanem kalmasın

Boşuna hüzne çalar fasıl zaten duymamaktı kasıt

Benim manzaramda sürgün adamların huzurlu yası var

Gitmek için geç bile kaldım yolların yaşı var

Sor bakalım hayat ne istemişte çöktü başıma

Omuzlarım geniş çünkü onurdur dert taşımak

Falcıya sor nasılsa gerçeklerden uzaksın

Ben anlatırsam kızarsın bilirim kaldıramazsın

Demirdağdan aşıp gidiyorum yalnızlık duraksız

Ardımda kalanlarsa artık düşümden ıraktır

Düşünmeye vakit çok sinirim yerli yersiz

Dilerim bıraktığım yerde yaşarsınız bensiz

Hiç halim kalmadı beklemek cehennemden farksız

Kızma bana evim gökyüzü çatısız damsız

Kalmam artık toprakla yandım nehirde aktım

Çadırlar açtım yalandı kaçtım zamanı aştım

Ruhumla baktım ne var ki göremedim ufkum karardı

Kalmam artık toprakla yandım nehirde aktım

Çadırlar açtım yalandı kaçtım zamanı aştım

Ruhumla baktım ne var ki göremedim ufkum karardı

Durmuyorum bu dünyanın vaadettiği yerde

Yerim yurdum yok güzelim lanetliyim gelme

Söz verdiğime bakma yalnızlığıma davetliyim dilber

Sonra ses etmeden gittim veda etmeyi bilmem

Burada gökyüzünün mavisi bile suç baya

Dedim ya yalnızlık zorluyor beni manevra yapmaya

Sen olmazsın dedi hayat gururum güç dayandı

Kanatları yanan bir kartalım yüzüm yok tekrar uçmaya

Benim gecem günüm hüzün konuşmamın faydası ne

Ölüm çıksa dahi kayda geçmem olmasın vesile

Yaşamam için herhangi biri görünmezin toprak evim

Dünya ayaklarım yolum, hayatın bitmesine

İçim boş bu garip çalgının ruhu var konuşuyor

Beni bu teller anlatırken garibanlık susturuyor

Sarhoşum benimle dans eden şu geceye kızgınım

Unuttuğun saatleri hatırla zorla ağla diyor

Kalmam artık toprakla yandım nehirde aktım

Çadırlar açtım yalandı kaçtım zamanı aştım

Ruhumla baktım ne var ki göremedim ufkum karardı

Kalmam artık toprakla yandım nehirde aktım

Çadırlar açtım yalandı kaçtım zamanı aştım

Ruhumla baktım ne var ki göremedim ufkum karardı

Tu ne peux pas m'arrêter, j'ai déjà brûlé les tentes

Ce ciel est ma couverture, toutes mes provisions, mes malédictions

S'il te plaît, ne verse pas d'eau derrière moi, je n'ai pas d'excuses

En vain, la tristesse joue fasil, l'intention était de ne pas l'entendre de toute façon

A mes yeux il y a le deuil paisible des hommes exilés

J'suis même en retard pour y aller, les routes ont de l'âge

Demandez-moi, qu'est-ce que la vie voulait, elle s'est effondrée sur ma tête

Mes épaules sont larges parce que c'est un honneur de supporter les ennuis

Demandez à la diseuse de bonne aventure d'une manière ou d'une autre, vous êtes loin de la vérité

Si je te le dis, tu vas te mettre en colère, je sais que tu ne peux pas le supporter

Je vais sur Demirdağ, la solitude est non-stop

Ce qui reste est maintenant loin de mon rêve

Il est temps de réfléchir, je suis tellement nerveux, ce n'est pas à sa place

J'espère que tu vis là où je me suis arrêté sans moi

Je ne suis pas d'humeur à attendre, c'est comme l'enfer

Ne sois pas en colère contre moi, ma maison est un ciel sans toit

Je ne resterai plus, j'ai brûlé avec de la terre, j'ai coulé dans la rivière

J'ai ouvert des tentes, ça a menti, j'ai fui, j'ai dépassé le temps

J'ai regardé avec mon âme, mais je ne pouvais pas voir, mon horizon s'est assombri

Je ne resterai plus, j'ai brûlé avec de la terre, j'ai coulé dans la rivière

J'ai ouvert des tentes, ça a menti, j'ai fui, j'ai dépassé le temps

J'ai regardé avec mon âme, mais je ne pouvais pas voir, mon horizon s'est assombri

Je ne m'arrête pas là où ce monde promet

Je n'ai pas de place, pas de maison, belle, je suis maudit, ne viens pas

Regarde pas ce que j'ai promis, j'suis invité à ma solitude, dilber

Puis je suis parti sans un mot, je ne sais pas comment dire au revoir

Même le bleu du ciel est un crime ici

J'ai dit que la solitude m'oblige à manœuvrer

Il a dit que tu ne serais pas la fierté de ma vie, la force a enduré

Je suis un aigle aux ailes brûlantes Je n'ai plus de visage pour voler à nouveau

Ma nuit est mon jour, à quoi bon parler de tristesse ?

Même si la mort survient, je ne pourrai pas enregistrer.

Ma terre demeure de tout invisible pour que je vive

Le monde, mes pieds, mon chemin, jusqu'à la fin de la vie

Je suis vide, cet étrange instrument a une âme, il parle

La pauvreté me fait taire pendant que ces fils me disent

Je suis énervé par la nuit qui a dansé avec moi ivre

Souviens-toi des heures que tu as oubliées, ça dit pleure fort

Je ne resterai plus, j'ai brûlé avec de la terre, j'ai coulé dans la rivière

J'ai ouvert des tentes, ça a menti, j'ai fui, j'ai dépassé le temps

J'ai regardé avec mon âme, mais je ne pouvais pas voir, mon horizon s'est assombri

Je ne resterai plus, j'ai brûlé avec de la terre, j'ai coulé dans la rivière

J'ai ouvert des tentes, ça a menti, j'ai fui, j'ai dépassé le temps

J'ai regardé avec mon âme, mais je ne pouvais pas voir, mon horizon s'est assombri