Пооткрыли вновь церквей... - Андрей Макаревич

Пооткрыли вновь церквей, будто извиняются

И звонят колокола в ночь то там, то тут,

Только бога нет и нет, ангел не является,

Зря кадило мошет поп и бабушки поют.

А бог оставил нам в наказ старые инструкции,

Почерневший оброзок, высохший елей,

Ну, а сам покинул нас после революции,

И теперь вдругих краях, где живут светлей.

Мимо кассы, чтоб быстрей, взял портвейн Таврический,

Возвращаюсь и смотрю, верится с трудом,

Кто-то в черном у дверей смотрит иронически,

Отпираю дверь ключом, приглашаю в дом.

То ль виденье, то ль обман, то ль к беде, то ль к радости,

То ль плевать через плечо, то ли голосить.

Достаю второй стакан, набираюсь храбрости,

Мне так много у него следует спросить.

Я давно другим не лгал, врать вообще не хочется,

Только вот не врать себе во сто крат трудней.

Я хочу спросить у вас, ваше одиночество,

Как бы веру сохранить и что мне делать с ней.

А еще вопрос такой, каково покойникам,

Отчего маршрут туда день и ночь открыт,

Но в конце не ждет покой с тихим светлым домиком,

Не хранят меня глаза ваших маргарит.

Я бы был ужасно рад слышать ваше мнение,

Только молча гость сидел, подпивал вино.

Да смотрел программу «Взгляд», депутатов прения,

На часы взглянув зевнул, и вылетел в окно.

И в раскрытое окно ночь глядит загадочно,

Дыры звезд на платье тьмы — драный материал,

Дел, как видно, у него без меня достаточно,

Ну, а может он, как я силы утерял,

Ну, а может он, как мы знанье утерял,

Ну, а может он, как мы веру утерял.

Ils ont rouvert les églises, comme s'ils s'excusaient

Et les cloches sonnent dans la nuit ici et là,

Seulement il n'y a pas de dieu et non, l'ange n'apparaît pas,

En vain l'encensoir moche pop et les grand-mères chantent.

Et Dieu nous a laissé d'anciennes instructions comme mandat,

Un morceau noirci, une huile séchée,

Eh bien, il nous a quittés après la révolution,

Et maintenant dans d'autres pays où ils vivent mieux.

Passé la caisse, si vite, j'ai pris du porto de Tauride,

Je reviens et regarde, c'est difficile à croire

Quelqu'un en noir à la porte regarde ironiquement

Je déverrouille la porte avec une clé et vous invite à entrer dans la maison.

Soit vision, soit tromperie, soit pour troubler, soit pour réjouir,

Crachez par-dessus votre épaule ou votez.

Je sors le deuxième verre, je rassemble le courage

Il y a tellement de choses que je dois lui demander.

Je n'ai pas menti aux autres depuis longtemps, je n'ai pas du tout envie de mentir,

Seulement ici, il est cent fois plus difficile de ne pas se mentir.

Je veux te demander, ta solitude,

Comment garder la foi et que dois-je en faire.

Et une autre question est, à quoi cela ressemble-t-il pour les morts,

Pourquoi la route y est-elle ouverte jour et nuit,

Mais à la fin, la paix n'attend pas avec une maison calme et lumineuse,

Les yeux de tes margaritas ne me retiennent pas.

Je serais très heureux d'avoir votre avis,

Seul l'invité était assis en silence, buvant du vin.

Oui, j'ai regardé l'émission "Vzglyad", députés du débat,

Jetant un coup d'œil à l'horloge, il bâilla et s'envola par la fenêtre.

Et la nuit regarde mystérieusement par la fenêtre ouverte,

Les trous des étoiles sur la robe des ténèbres sont des tissus en lambeaux,

Comme vous pouvez le voir, il a assez à faire sans moi,

Eh bien, peut-être que lui, alors que je perdais mes forces,

Eh bien, peut-être que lui, comme nous avons perdu la connaissance,

Eh bien, peut-être que lui, comme nous, a perdu la foi.