Voici les paroles de la chanson : Mahler: Das Lied von der Erde - 6. Der Abschied , artiste : Dame Janet Baker, Royal Concertgebouw Orchestra, Bernard Haitink Avec traduction
Texte original avec traduction
Dame Janet Baker, Royal Concertgebouw Orchestra, Bernard Haitink
Die Sonne scheidet hinter dem Gebirge
In alle Täler steigt der Abend nieder
Mit seinen Schatten, die voll Kühlung sind
O sieh!
Wie eine Silberbarke schwebt
Der Mond am blauen Himmelssee herauf
Ich spüre eines feinen Windes Wehn
Hinter den dunklen Fichten!
Der Bach singt voller Wohllaut durch das Dunkel
Die Blumen blassen im Dämmerschein
Die Erde atmet voll von Ruh und Schlaf
Alle Sehnsucht will nun träumen
Die müden Menschen gehn heimwärts
Um im Schlaf vergessnes Glück
Und Jugend neu zu lernen!
Die Vögel hocken still in ihren Zweigen
Die Welt schläft ein …
Es wehet kühl im Schatten meiner Fichten
Ich stehe hier und harre meines Freundes;
Ich harre sein zum letzten Lebewohl
Ich sehne mich, o Freund, an deiner Seite
Die Schönheit dieses Abends zu genießen
Wo bleibst du?
Du lässt mich lang allein!
Ich wandle auf und nieder mit meiner Laute
Auf Wegen, die von weichem Grase schwellen
O Schönheit!
O ewigen Liebens, Lebens trunkne Welt!
Er stieg vom Pferd und reichte ihm den Trunk
Des Abschieds dar. Er fragte ihn, wohin
Er führe und auch warum es müsste sein
Er sprach, seine Stimme war umflort:
Du, mein Freund
Mir war auf dieser Welt das Glück nicht hold!
Wohin ich geh?
Ich geh, ich wandre in die Berge
Ich suche Ruhe für mein einsam Herz
Ich wandle nach der Heimat, meiner Stätte
Ich werde niemals in die Ferne schweifen
Still ist mein Herz und harret seiner Stunde
Die liebe Erde allüberall blüht auf im Lenz und grünt
Aufs neu!
Allüberall und ewig blauen licht die Fernen!
Ewig … ewig …
Le soleil se couche derrière les montagnes
Dans toutes les vallées le soir descend
Avec ses ombres pleines de frissons
Ô vois !
Flottant comme une péniche d'argent
La lune sur le lac bleu du ciel
Je sens souffler un vent fin
Derrière les sapins sombres !
Le ruisseau chante euphoniquement à travers l'obscurité
Les fleurs pâlissent au crépuscule
La terre respire plein de repos et de sommeil
Tout désir veut rêver maintenant
Les gens fatigués rentrent chez eux
Pour le bonheur oublié dans ton sommeil
Et la jeunesse à réapprendre !
Les oiseaux se perchent silencieusement sur leurs branches
Le monde s'endort...
Il fait frais à l'ombre de mes sapins
Je me tiens ici et j'attends mon ami;
J'attends son dernier adieu
J'ai longtemps, oh ami, à tes côtés
Pour profiter de la beauté de ce soir
Où es-tu?
Tu me laisses tranquille longtemps !
Je monte et descends avec mon luth
Sur les chemins qui se gonflent d'herbe douce
Ô beauté !
Ô amour éternel, monde ivre de vie !
Il descendit de cheval et lui tendit la boisson
D'adieu, il lui demanda où aller
Il dirige et aussi pourquoi il devrait être
Il parla, sa voix était voilée :
toi mon ami
Je n'ai pas eu de chance dans ce monde !
Où vais-je?
Je vais, je randonne dans les montagnes
Je cherche du repos pour mon coeur solitaire
Je marche vers ma patrie, ma place
Je ne m'éloignerai jamais trop
Mon cœur est immobile et attend son heure
La chère terre fleurit partout à Lenz et est verte
Voici pour le nouveau!
Partout et pour toujours la lumière bleue la lointaine !
Pour toujours... pour toujours...
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