Миша - Darom Dabro

Миша смотрел на отражение в луже.

Ноты души измазаны тоннами стужи.

В руке сжимая фото, быстро надевал пальто,

Прикурил, затем Миша завёл авто.

В салоне играет «Антон», пахнет табаком.

Миша из тех людей, кто верил в «братские законы»…

Остановился у домов, поймал себя на мысли:

«Какого цвета небо там, где забирают жизни?»

Вышел с машины, порвал клятву,

Заправил боевыми, заплатил мятой бумагой.

По мокрому асфальту сотню и валит ливень

Набирает номер, висит на телефонной линии.

Карандашом пересечение улиц…

Под мостом Миша нашёл, куда пустить пули…

Подошел к машине близко, открыв багажник,

Увидел кейс, попросил Бога, простить дважды.

Время бежит и уйдет однажды…

Пацанская дружба, это чует не каждый.

Готов ли ты стоять за брата и забыть лица?

В то время Миша подъезжал к больнице…

Незаметив этажей, Миша поднялся к брату,

Он лежит без движений в этой белой палате,

Мечтает когда-то встать и забыть как сон всё,

Открыть глаза и увидеть солнце.

Достаёт из кейса сердце, идет внутрь,

Улыбнулся… Сбито дыхание уже под утро…

Дрожащими руками, просит медсестру подумать…

После отказа сразу же достал дуло…

Удары пульса после процедуры…

Ты как живёшь в этом бреду?

Миша встал со стула,

Посмотрел на брата, а на глазах слёзы…

Нам не вернуть время обратно, уже слишком поздно.

Миша всё дальше утопает в мысли,

Тянется к Winston’у и все слова неистовы.

На самом деле есть одно только чувство единства,

Что заставляет пацанов стоять на принципе.

Не торопясь, Миша вышел с больницы.

Небо пасмурно, и там не поют даже птицы…

Голодом светят пули, фарами чёрный мерин…

Мишаня был старой закалки, не упал на землю.

И вот он кадр, что видим последним…

Всё как в дыму… Как в тумане… Минуты слепы…

Брату не стоит объяснять, куда ведут сомнения.

Братское сердце — центр вселенной.

Misha regarda le reflet dans la flaque.

Les notes de l'âme sont enduites de tonnes de froid.

Serrant la photo dans ma main, je mets rapidement mon manteau,

Il alluma une cigarette, puis Misha démarra la voiture.

"Anton" joue dans le salon, ça sent le tabac.

Misha fait partie de ces gens qui croyaient aux "lois fraternelles"...

Je m'arrêtais devant les maisons, me surprenais à penser :

"De quelle couleur est le ciel où des vies sont prises?"

Je suis sorti de la voiture, j'ai rompu le serment,

Rempli de combat, payé avec du papier froissé.

Sur l'asphalte humide une centaine et une pluie battante

Compose un numéro, raccroche au téléphone.

Crayon traversant les rues...

Sous le pont, Misha a trouvé où tirer des balles ...

Il s'approcha de la voiture, ouvrit le coffre,

J'ai vu le cas, j'ai demandé à Dieu de pardonner deux fois.

Le temps passe et partira un jour...

L'amitié entre garçons, tout le monde ne le ressent pas.

Êtes-vous prêt à défendre votre frère et à oublier les visages ?

À ce moment-là, Misha conduisait jusqu'à l'hôpital...

Ne remarquant pas les étages, Misha s'approcha de son frère,

Il repose immobile dans cette chambre blanche,

Rêve de se lever un jour et de tout oublier comme un rêve,

Ouvrez les yeux et voyez le soleil.

Sort le cœur de l'étui, va à l'intérieur,

Il a souri ... Le souffle était déjà renversé le matin ...

Les mains tremblantes, il demande à l'infirmière de réfléchir...

Après le refus, il a immédiatement sorti le museau ...

Le pouls bat après la procédure ...

Comment vivez-vous ce délire ?

Misha se leva de la chaise,

J'ai regardé mon frère et j'avais les larmes aux yeux...

On ne peut pas remonter le temps, c'est trop tard.

Misha est de plus en plus plongée dans ses pensées,

Atteint Winston et tous les mots sont frénétiques.

En fait, il n'y a qu'un seul sentiment d'unité,

Ce qui fait que les garçons tiennent par principe.

Lentement, Misha a quitté l'hôpital.

Le ciel est couvert, et même les oiseaux n'y chantent pas...

Les balles brillent de faim, un hongre noir fait des phares...

Mishan était de la vieille école, il n'est pas tombé par terre.

Et voici la dernière image que nous voyons...

Tout est comme dans la fumée... Comme dans le brouillard... Les minutes sont aveugles...

Tu n'as pas besoin d'expliquer à ton frère où mènent les doutes.

Le cœur fraternel est le centre de l'univers.