Who I Am - Das W, Sapient, Timi Hendrix

Ich möchte schlafen, meine Augen schließen

Das Panorama des letzten Jahres ist Atemzüge entfernt

Die Augenringe so dunkel, als wären sie nachgeschminkt

Ein Leben zwischen schwarz und grau

Jahrelang schon farbenblind

Alles hält mich wach, von dem Lärm der Stadt

Bishin zu der Ruhe selbst

Wo sind die Helden meiner Jugend und die Jugend selbst?

All das kaum noch auffindbar

Was bleibt ist Staub im Glas

Keine Erinnerung übrig, die nicht das Rauschgift nahm

Aber ich brauchte das

Schleierhafte Momente sind alles, was mich vorantreibt

Den Weg zu gehen, bis zum Ende

Fotos sind nicht von Wert

Alles, was von Bedeutung war, bekam von mir 'nen 16er

Manche hör ich noch häufiger, als andere

Und manche rauben den Schlaf, wenn der Flashbag kommt

Manche würde ich genauso nochmal schreiben

Als letzten Song

Und letzten Endes ist alles das was mir bleibt

Eine Platte mit Memoiren einer lange vergangenen Zeit

I say these phrases end up inside me

Then I listen to it back

Like, «This is who I am.»

Do-do-do-do-do…

I think there’s something stored in my cells

That’s pulling me like the moon pulling the shore when it swells

A stairway to Heaven?

A trap door-way to Hell?

Just stay here in between if you’re out of stories to tell

But I’m a modern Homer on the open water

While the song is rollin', I’ve lost control

And the angels that watching over

Keep falling asleep on their shift

Now this is gone complete, leave the ship

And I’m stuck, tucking away the purest part of me

But I’ll protect you all with these walls and my armory

I bend these bars and let you into my darkest garden

Pardon my karma, larvas and leaches on my arms and knees

When I close my eyes there aren’t no dreams

I’m no Archimedes, but I’m a complicated man

And through my artistry I will part the seas

And touch the fabric of spacetime, then tear apart the seams

I say these phrases end up inside me

Then I listen to it back

Like, «This is who I am.»

Do-do-do-do-do…

Ey, ich bin ständig müde, fuck it, meine Lieblingsfarbe Grau

Lege mich bald unter die Erde und dann schlaf ich erstmal aus

Nehme die letzte Bahn

Für die man keine Fahrkarte mehr braucht

Persönliche Tragödie, Kater, Rausch

Trink zu viel, bin betäubt, zu viele Pillen, zu viele Joints

In eurer kack Welt geht es immer nur um billig und um neu

Jeder Moment millionenfach schon in Texte gepackt

Der Johnnie Walker läuft, ertrinke den Stress in der Nacht

Die Seele ist voll Tinte

Jeder entlegenste Winkel

Steh manchmal an der Klippe, überlege, ob ich springe

Dreh Kippe Nummer 20, die benebelt meine Sinne

Wir sind alle auf dem gleichen fucking Weg in Richtung Himmel

Schau auf den Kilometerstand bei ein paar Huntertausend

So viel Steine aus dem Weg geräumt, meilenweit gelaufen

Warum sind weit und breit da draußen eigentlich keine weißen Tauben?

Ah, scheiß drauf, na was soll’s, ich geh erst mal einen rauchen

I say these phrases end up inside me

Then I listen to it back

Like, «This is who I am.»

Do-do-do-do-do…

Je veux dormir, ferme les yeux

Le panorama de l'an dernier est à couper le souffle

Les cernes sous les yeux aussi foncés que s'ils avaient été maquillés

Une vie entre noir et gris

A été daltonien pendant des années

Tout m'empêche de dormir du bruit de la ville

Jusqu'au reste lui-même

Où sont les héros de ma jeunesse et de ma jeunesse elle-même ?

Tout cela est difficile à trouver

Ce qui reste est de la poussière dans le verre

Pas un souvenir qui n'a pas pris la drogue

Mais j'avais besoin de ça

Les moments brumeux sont tout ce qui me motive

Pour aller jusqu'au bout

Les photos n'ont aucune valeur

Tout ce qui comptait a obtenu un 16 de ma part

j'en écoute plus souvent que d'autres

Et certains volent le sommeil quand le flashbag arrive

J'en écrirais encore quelques-uns

Comme la dernière chanson

Et à la fin, c'est tout ce qu'il me reste

Un recueil de mémoires d'une époque révolue

Je dis que ces phrases finissent en moi

Puis je l'écoute en retour

Comme, "C'est qui je suis."

Faire-faire-faire-faire…

Je pense qu'il y a quelque chose de stocké dans mes cellules

Cela me tire comme la lune tire le rivage quand il gonfle

Un escalier vers le paradis ?

Une porte-piège vers l'Enfer ?

Reste ici entre les deux si tu n'as plus d'histoires à raconter

Mais je suis un Homer moderne sur l'eau libre

Pendant que la chanson roule, j'ai perdu le contrôle

Et les anges qui veillent sur

Continuez à vous endormir pendant leur quart de travail

Maintenant que tout est terminé, quittez le navire

Et je suis coincé, cachant la partie la plus pure de moi

Mais je vous protégerai tous avec ces murs et mon arsenal

Je plie ces barreaux et te laisse entrer dans mon jardin le plus sombre

Pardonnez mon karma, mes larves et mes sangsues sur les bras et les genoux

Quand je ferme les yeux il n'y a pas de rêves

Je ne suis pas Archimède, mais je suis un homme compliqué

Et à travers mon art je séparerai les mers

Et toucher le tissu de l'espace-temps, puis déchirer les coutures

Je dis que ces phrases finissent en moi

Puis je l'écoute en retour

Comme, "C'est qui je suis."

Faire-faire-faire-faire…

Hey, je suis toujours fatigué, putain, ma couleur préférée est le gris

Je vais bientôt m'allonger sous terre et ensuite je dormirai d'abord

Prendre le dernier train

Pour lesquels vous n'avez plus besoin de billet

Tragédie personnelle, gueule de bois, ivresse

Boire trop, drogué, trop de pilules, trop d'articulations

Dans ton monde de merde, il s'agit toujours de pas cher et de neuf

Chaque instant emballé dans des textes des millions de fois

Le Johnnie Walker court, noie le stress la nuit

L'âme est pleine d'encre

Chaque coin reculé

Tenez-vous parfois à la falaise, pensez à sauter

Roll fag numéro 20, ça émousse mes sens

Nous sommes tous sur le même putain de chemin vers le ciel

Regardez le kilométrage à quelques milliers de chasseurs

Déblayé tant de pierres, parcouru des kilomètres

Pourquoi n'y a-t-il pas de colombes blanches au loin ?

Ah, merde, tant pis, je vais fumer d'abord

Je dis que ces phrases finissent en moi

Puis je l'écoute en retour

Comme, "C'est qui je suis."

Faire-faire-faire-faire…