Song Of Choice - Dick Gaughan

Early every year the seeds are growing

Unseen, unheard they lie beneath the ground

Would you know before their leaves are showing

That with weeds all your garden will abound?

If you close your eyes, stop your ears

Shut your mouth then how can you know?

For seeds you cannot hear may not be there

Seeds you cannot see may never grow

In January you’ve still got the choice

You can cut the weeds before they start to bud

If you leave them to grow high they’ll silence your voice

And in December you may pay with your blood

So close your eyes, stop your ears

Shut your mouth and take it slow

Let others take the lead and you bring up the rear

And later you can say you didn’t know

Every day another vulture takes flight

There’s another danger born every morning

In the darkness of your blindness the beast will learn to bite

How can you fight if you can’t recognise a warning?

Today you may earn a living wage

Tomorrow you may be on the dole

Though there’s millions going hungry you needn’t disengage

For it’s them, not you, that’s fallen in the hole

It’s alright for you if you run with the pack

It’s alright if you agree with all they do

If fascism is slowly climbing back

It’s not here yet so what’s it got to do with you?

The weeds are all around us and they’re growing

It’ll soon be too late for the knife

If you leave them on the wind that around the world is blowing

You may pay for your silence with your life

So close your eyes, stop your ears

Shut your mouth and never dare

And if it happens here they’ll never come for you

Because they’ll know you really didn’t care

Au début de chaque année, les graines poussent

Invisibles, inouïs, ils se trouvent sous le sol

Le sauriez-vous avant que leurs feuilles n'apparaissent

Qu'avec les mauvaises herbes tout votre jardin regorgera ?

Si vous fermez les yeux, bouchez vos oreilles

Ferme ta gueule alors comment peux-tu savoir ?

Pour les graines que vous ne pouvez pas entendre, il se peut qu'elles ne soient pas là

Les graines que vous ne pouvez pas voir peuvent ne jamais pousser

En janvier, vous avez encore le choix

Vous pouvez couper les mauvaises herbes avant qu'elles ne commencent à bourgeonner

Si vous les laissez grandir, ils feront taire votre voix

Et en décembre, vous pouvez payer avec votre sang

Alors ferme tes yeux, bouche tes oreilles

Ferme ta gueule et vas-y doucement

Laissez les autres prendre les devants et vous ferez la marche

Et plus tard tu pourras dire que tu ne savais pas

Chaque jour un autre vautour prend son envol

Il y a un autre danger qui naît chaque matin

Dans l'obscurité de votre aveuglement, la bête apprendra à mordre

Comment pouvez-vous vous battre si vous ne pouvez pas reconnaître un avertissement ?

Aujourd'hui, vous pouvez gagner un salaire décent

Demain, vous serez peut-être au chômage

Bien qu'il y ait des millions de personnes qui ont faim, vous n'avez pas besoin de vous désengager

Car c'est eux, pas toi, qui sont tombés dans le trou

C'est bon pour vous si vous courez avec le peloton

Ce n'est pas grave si vous êtes d'accord avec tout ce qu'ils font

Si le fascisme remonte lentement

Ce n'est pas encore là, alors qu'est-ce que ça a à voir avec vous ?

Les mauvaises herbes sont tout autour de nous et elles poussent

Il sera bientôt trop tard pour le couteau

Si vous les laissez sur le vent qui souffle dans le monde entier

Tu peux payer ton silence de ta vie

Alors ferme tes yeux, bouche tes oreilles

Ferme ta gueule et n'ose jamais

Et si ça arrive ici, ils ne viendront jamais pour toi

Parce qu'ils sauront que tu t'en fichais vraiment