Синее море - Олег Митяев

Мы купались в синем море, отражающем небо,

И, как чайки в просторе, растворялись друг в друге.

И в трепещущей шторе ветер знаком нам не был

О крадущемся шторме, что сметет все в округе.

Он полжизни поломает, нам дышать будет нечем.

Но никто не узнает по рисунку в ладони,

Очень долго не узнает, что был это за вечер,

И август тихо растает, но ту встречу запомнит.

Не напьешься, смех смехом, никогда

С нехорошим человеком, и не беда.

А с хорошим не сопьешься, я с ним знаком.

Надо мною ты смеешься, дураком.

Нам в закате были видны золоченые кровли.

Ах, как мы были пьяны, от чего — непонятно,

От вина или от вины, от волнующей крови.

И приметы нам не страшны были все, а занятны.

Что кричал нам пароходик?

Может быть, что жизнь вечна,

И ничто не проходит, как эта ночь, без звука,

Что в себе нас потопит эта млечная речка,

И что любовь к нам нисходит, как смертельная мука.

Не напьешься, смех смехом, никогда

С нехорошим человеком, и не беда.

А с хорошим не сопьешься, я с ним знаком.

Надо мною ты смеешься, дураком.

Nous avons nagé dans la mer bleue reflétant le ciel,

Et, comme des mouettes dans l'espace, ils se sont dissous les uns dans les autres.

Et dans le rideau flottant le vent ne nous était pas familier

À propos d'une tempête rampante qui balayera tout dans la région.

Ça va casser la moitié de la vie, on n'aura plus rien à respirer.

Mais personne ne reconnaîtra par le dessin dans la paume,

Pendant très longtemps, il ne sait pas quel genre de soirée c'était,

Et August fondra tranquillement, mais il se souviendra de cette rencontre.

Ne te saoule pas, rire rire, jamais

Avec une mauvaise personne, et ça n'a pas d'importance.

Et tu ne te soûleras pas avec le bien, je le connais.

Tu te moques de moi, imbécile.

On pouvait voir les toits dorés au coucher du soleil.

Oh, comme nous étions ivres, de quoi - ce n'est pas clair,

Du vin ou de la culpabilité, du sang excitant.

Et les signes n'étaient pas tous terribles pour nous, mais divertissants.

Que nous criait le bateau à vapeur ?

Peut-être que la vie est éternelle

Et rien ne se passe comme cette nuit sans un bruit,

Que ce fleuve laiteux nous noiera en lui-même,

Et cet amour descend sur nous comme un tourment de mort.

Ne te saoule pas, rire rire, jamais

Avec une mauvaise personne, et ça n'a pas d'importance.

Et tu ne te soûleras pas avec le bien, je le connais.

Tu te moques de moi, imbécile.