Das Meer - Reinhard Mey
С переводом

Das Meer - Reinhard Mey

  • Год: 2006
  • Язык: Allemand
  • Длительность: 3:54

Voici les paroles de la chanson : Das Meer , artiste : Reinhard Mey Avec traduction

Paroles : Das Meer "

Texte original avec traduction

Das Meer

Reinhard Mey

Оригинальный текст

Der Wind hat gedreht, und die Flut kommt herein,

Dunkelgrau mit einem silbrigen Schein,

Und über die Mole, da fliegt schon die Gischt,

Wenn die Welle aufläuft und die Brise auffrischt.

Mit einem Mal füll'n sich die Priele im Sand,

Und über den kahlen, verlassenen Strand

T, eibt der Wind trock’ne Algen und Schaum vor sich her.

Es ist da, das gewaltige, ewige Meer.

Auf hellem Türkis tanzen glitzernde Lichter,

Auf teerschwarzer Brandung weiß schäumende Wut.

Es hat tausend Farben und tausend Gesichte,

Im ewigen Wechsel von Ebbe und Flut.

Erfüllt von Geschichten aus uralten Tagen,

Beladen mit Spuk und Spökenkiekerei'n,

Umwoben von Märchen, Legenden und Sagen.

Wieviele Geheimnisse schließt es wohl ein?

Wie vielen bedeutet es Leben und Brot?

Ein paar starke Arme, ein Netz und ein Boot,

Das braucht’s, damit keiner, je Not leiden muß,

Das Meer schenkt uns Nahrung im Überfluß.

Wie vielen bedeutet es Arbeit und Lohn,

Handwerk überliefert vom Vater zum Sohn,

Wie viele Seeleute haben ihr Geschick

Auf Gedeih und Verderb mit dem Meer verstrickt?

Wieviele Boote und Schiffe mag es wohl tragen,

Zu dieser Stunde auf dem Erdenrund?

Und wieviele schlafen, von Stürmen zerschlagen,

Mit Schätzen beladen tief auf seinem Grund?

Es ist Kommen und Gehn, es ist Nehmen und Geben,

Und wie die Gezeiten, unstet wie der Wind.

Es ist zärtlich nd grausam, ist Tod und ist Leben.

Und es läßt uns erahnen, wie winzig wir sind.

Wir bringen ihm einen erbärmlichen Dank.

Die Pflanzen zerstört und das Seegetier krank,

Was da kreuchte und fleuchte verendet im Teer,

Wir, verseuchen das Meer und mißhandeln es schwer.

Die Ufer verpestet und übel schimpfiert,

Von Zimmervermietern zubetoniert,

Von Pissbuden und Imbißständen gesäumt,

Doch es kommt ein.

Flut, die das alles wegräumt!

Und tobend und tosend schlägt es an die Klippe.

Mit ungebrochener Urgewalt,

Ich schmecke den salzigen Staub auf den Lippen,

Nein, das Meer das ergibt sich uns wohl nicht so bald!

Wie wir es vergiften, mißachten und schänden,

Wir stören nicht lange sein Gleichgewicht.

Es wird uns nur abschütteln von seinen Stränden,

Wir brauchen das Meer doch das Meer braucht uns nicht!

Перевод песни

Le vent a tourné et la marée monte,

gris foncé aux reflets argentés,

Et au-dessus de la jetée, les embruns volent déjà,

Quand la vague arrive et que la brise se lève.

Soudain, les marées dans le sable se remplissent,

Et à propos de la plage nue et déserte

T, le vent souffle des algues sèches et de la mousse devant lui.

C'est là, la mer puissante et éternelle.

Des lumières scintillantes dansent sur un turquoise vif,

La colère mousse blanche sur le ressac noir de goudron.

Il a mille couleurs et mille visages

Dans l'alternance constante du flux et du reflux.

Rempli de contes des jours anciens,

Chargé de fantômes et de fantômes,

Entouré de contes de fées, de légendes et de sagas.

Combien de mystères recèle-t-il ?

Combien cela signifie-t-il la vie et le pain?

Une paire de bras forts, un filet et un bateau,

Il en faut pour que personne n'ait jamais à souffrir

La mer nous donne de la nourriture en abondance.

Combien cela signifie-t-il de travail et de salaire

Artisanat transmis de père en fils,

Combien de marins ont leur compétence

Enchevêtré avec la mer pour le meilleur ou pour le pire ?

Combien de bateaux et de navires peut-il transporter,

A cette heure sur terre ?

Et combien dorment, brisés par les tempêtes,

Chargé d'un trésor au plus profond de son fond ?

C'est aller et venir, c'est prendre et donner

Et comme les marées, capricieux comme le vent.

C'est tendre et cruel, c'est la mort et c'est la vie.

Et cela nous laisse deviner à quel point nous sommes minuscules.

Nous lui devons un pathétique merci.

Les plantes détruites et les créatures marines malades,

Ce qui rampait et volait mourait dans le goudron,

Nous polluons la mer et en abusons méchamment.

Les rivages pollués et malmenés,

Bétonné par les propriétaires,

Bordée de cabanes à pisse et de stands de nourriture,

Mais ça vient.

Marée qui efface tout !

Et furieux et rugissant, il heurte la falaise.

avec une force primale ininterrompue,

Je goûte la poussière salée sur mes lèvres

Non, la mer ne se donnera pas de sitôt !

Comment nous l'empoisonnons, le méprisons et le profanons,

On ne bouleversera pas longtemps son équilibre.

Il ne fera que nous secouer de ses plages

Nous avons besoin de la mer, mais la mer n'a pas besoin de nous !

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