Im Berg - Reinhard Mey
С переводом

Im Berg - Reinhard Mey

  • Альбом: Live '84

  • Год: 2002
  • Язык: Allemand
  • Длительность: 4:05

Voici les paroles de la chanson : Im Berg , artiste : Reinhard Mey Avec traduction

Paroles : Im Berg "

Texte original avec traduction

Im Berg

Reinhard Mey

Оригинальный текст

Draußen vorm Fenster ist noch Nacht

Schlaftrunken steht er auf, sie macht

Ihm Kaffee, er geht aus dem Zimmer

Das Haus liegt noch in tiefer Ruh'

Er zieht die Haustür leise zu

Und nimmt denselben Weg wie immer

Der Bahn entlang, bis zum Kontor

Und durch das braune Zechentor

Der Pförtner grüßt ihn stumm, seit Jahren

Er zieht den schweren Drillich an

Den Helm, das Grubenlicht daran

Um mit der Frühschicht einzufahren

Eng in den Förderkorb gedrängt

Sieht er sich selbst dort eingezwängt

Als ob ein Film vor ihm abliefe

Alle Gespräche sind verstummt

Nur das gewalt’ge Stahlseil summt

Während der Reise in die Tiefe

Die letzte Sohle ist erreicht

Staubige, heiße Luft umstreicht

Ihn, Räder schwirr’n und Bänder singen

Durch Stollen und Streb weiter fort

Um schließlich in der Glut vor Ort

Ins Herz der Erde einzudringen

Schweißtropfen ziehn durch sein Gesicht

Bahnen im Staub, er spürt es nicht

Er treibt den Stollen mühsam weiter

Spricht mit sich selbst, er ist allein

Den unruhigen Lampenschein

Und die Gedanken als Begleiter

Nur manchmal, wenn er innehält

Träumt er, er könne dieser Welt

Durch einen Wetterschacht entfliehen

Und einem Adler gleich im Wind

Hoch über seinem Labyrinth

Über die Zechentürme ziehen

Müd' spuckt der Förderkorb ihn aus

Durch’s Tor, der Bahn entlang, nach Haus'

Sie wartet dort am Siedlungsende

Sie hat den Tisch für ihn gedeckt

Sie lächelt.

Danke, mh, es schmeckt!

Er stützt den Kopf in beide Hände

Er schließt die Augen, ja er weiß

Für seine Mühe, Angst und Schweiß

Wird es gerechten Lohn nie geben

Und ob er fortzugehen versucht

Und gleich, ob er den Berg verflucht

Er könnte nicht ohne ihn leben

Перевод песни

Il fait encore nuit derrière la fenêtre

Somnolent, il se lève, elle le fait

Lui café, il quitte la chambre

La maison est toujours dans une paix profonde

Il ferme tranquillement la porte d'entrée

Et prend le même chemin que toujours

Le long de la voie ferrée jusqu'au bureau

Et à travers la porte brune de la mine

Le portier le salue en silence depuis des années

Il met la perceuse lourde

Le casque, la lumière de la fosse dessus

Pour conduire avec l'équipe du matin

Poussé fermement dans le panier du convoyeur

Se voit entassé là-dedans

Comme si un film tournait devant lui

Toutes les conversations se sont tues

Seul le puissant câble d'acier bourdonne

Pendant le voyage dans les profondeurs

Le dernier niveau est atteint

Caresses poussiéreuses et chaudes

Lui, les roues tournent et les groupes chantent

Continuez à travers les tunnels et la longue taille

Enfin dans les braises sur place

Pénétrer au coeur de la terre

Des gouttes de sueur coulent sur son visage

Traces dans la poussière, il ne le sent pas

Il pousse laborieusement le tunnel plus loin

Parle tout seul, il est seul

La lampe agitée

Et les pensées comme compagnes

Seulement parfois quand il fait une pause

Il rêve qu'il peut ce monde

Evasion par un puits de ventilation

Et comme un aigle dans le vent

Au-dessus de son labyrinthe

Tirez sur les tours de la mine

Fatigué, le panier de levage le recrache

À travers la porte, le long de la voie ferrée, à la maison

Elle attend là au bout du règlement

Elle lui a mis la table

Elle sourit.

Merci, mh, c'est bon !

Il prend sa tête à deux mains

Il ferme les yeux, oui il sait

Pour ses efforts, sa peur et sa sueur

Il n'y aura jamais de juste salaire

Et s'il essaie de partir

Et peu importe s'il maudit la montagne

Il ne pourrait pas vivre sans ça

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