Vaters Mantel - Reinhard Mey
С переводом

Vaters Mantel - Reinhard Mey

  • Альбом: Dann mach's gut

  • Année de sortie: 2012
  • Langue: Allemand
  • Durée: 4:52

Voici les paroles de la chanson : Vaters Mantel , artiste : Reinhard Mey Avec traduction

Paroles : Vaters Mantel "

Texte original avec traduction

Vaters Mantel

Reinhard Mey

Оригинальный текст

Er sitzt auf dem Küchentisch im Schneidersitz

In der kleinen Küche, verstreut um ihn liegen

Kreide, Stoffbahnen, Schnipsel und Garn,

Er summt vor sich hin und seine Hände fliegen.

Sie führen Nadel und Faden geschickt,

Pfeilschnell und wohlbedacht durch das Gewebe,

Hebt die Hand, hält inne, hält Nadel und Garn

Für einen prüfenden Blick in der Schwebe.

Die Kinder kennen das Bild nur zu gut,

Das Zuschneiden, Auftrennen, Nähen und Messen,

Sie woll’n, dass der Tisch wieder ihnen gehört

Für die kurze Zeit vor dem Abendessen.

Und sie fragen die Mutter, was näht er denn grad',

Und die Mutter flüstert, fast als wär's ein Verrat:

Vaters Mantel

Er näht ihn aus schweren kostbaren Tuch,

Er näht ihn für immer, er näht ihn mit Liebe.

Das hat er gelernt, als er vierzehn war,

Und noch immer spürt er die Rohrstockhiebe,

Wenn der Meister in blinden Zorn geriet,

Weil ein Muster sich nicht in ein Muster fügte,

Unsichtbar, nur einen Fadenbreit,

Und das kleinste hen mit Schlägen rügte.

Vom ersten Tageslicht bis in die Nacht,

Und keinen Feiertag gab’s bei dem Schinder.

Zu fünft waren sie und sie nähten für ihn,

Zu fünft und sie waren noch allesamt Kinder.

Die Nähstube kalt und der Lohn jämmerlich.

Aber diesen Mantel, den näht er für sich!

Vaters Mantel

Zu Haus acht Geschwister in karger Zeit,

Er bringt sie durch mit dem Geschick seiner Hände,

Näht, bügelt, wäscht für sie und er füllt

Ihre Teller, wenn’s eng wird zum Monatsende.

Er heftet den Kragen an das Revers,

Um das Fischgrätmuster genau anzusetzen,

Näht das seidige Futter ein und er sieht

Sich heimkehren aus dem Krieg in einem Fetzen.

Sieht sich im gottverlassenen Unterstand

Noch für all die andern armen Teufel nähen,

Fußlappen aus Fahnen und Uniform,

Auf denen sie dann in Gefangenschaft gehen.

Den Krümel Tabak teilt er brüderlich,

Aber diesen Mantel, den näht er für sich!

Vaters Mantel

Er hat ihn betrachtet mit stillem Stolz:

Die Stulpen am Ärmel, der aufrechte Kragen,

Die Knöpfe, die Patten, die schnurgrade Naht,

Im Dorf hat noch keiner so einen getragen.

Er näht für die Frau und die Kinder jetzt

Hosen und Rock, macht Neues aus alten Dingen,

Macht Mützen und näht Kleider für das Dorf

Aus den Stoffresten, die ihm die Leute bringen.

Sie kommen gern auf einen kleinen Schwatz

Herein, wenn sie das fertige Stück abholen,

Sie loben die Arbeit, zahlen den Lohn,

Und durch die Küchentür blicken sie verstohlen

Auf den Flur: Da hängt er fein säuberlich

Auf dem Bügel, ein Meisterstück Stich für Stich!

Vaters Mantel

Ich sehe ihn vor mir im Schneidersitz,

Um ihn verstreut Schnipsel und Stoffreste,

Das Maßband ausgerollt um seinen Hals,

Bunte Fäden wie Orden auf seiner Weste.

Er hat mir den Mantel geschenkt, als er

Ihm groß geworden war in späten Jahren,

Er hat mich geadelt mit dem Geschenk

Und dem Vertrau’n, ihn in Ehren zu bewahren.

Das gute Tuch, neu wie am ersten Tag,

Die Stulpen, die Ärmel, der aufrechte Kragen!

Ich trag ihn und trag die Erinnerung

An den Schneider an ganz besonderen Tagen,

Mit Freude, aufrecht und feierlich,

Ich bin mir bewusst, heut trage ich

Vaters Mantel.

Перевод песни

Il est assis en tailleur sur la table de la cuisine

Dans la petite cuisine, dispersée autour de lui

Craie, morceaux de tissu, bouts et fil,

Il fredonne pour lui-même et ses mains volent.

Ils manient habilement l'aiguille et le fil,

Rapide comme une flèche et délibérée à travers le tissage,

Lever la main, faire une pause, tenir l'aiguille et le fil

Pour un regard scrutateur dans la balance.

Les enfants ne connaissent que trop bien le tableau,

Couper, déchirer, coudre et mesurer

Ils veulent que la table leur redevienne

Pour le peu de temps avant le dîner.

Et ils demandent à la mère, qu'est-ce qu'il coud en ce moment ?

Et la mère murmure, presque comme s'il s'agissait d'une trahison :

manteau de père

Il le coud d'une étoffe lourde et précieuse,

Il le coud pour toujours, il le coud avec amour.

Il a appris qu'à quatorze ans

Et il sent encore les coups de canne,

Quand le maître tomba dans une colère aveugle,

Parce qu'un modèle ne correspondait pas à un modèle

Invisible, à peine la largeur d'un fil,

Et la plus petite poule réprimandée à coups de poing.

De la première lueur à la nuit,

Et il n'y avait pas de vacances chez l'écorcheur.

Ils étaient cinq et ils ont cousu pour lui,

Ils étaient cinq et ils étaient tous des enfants.

La salle de couture est froide et les salaires misérables.

Mais ce manteau, il le coud lui-même !

manteau de père

À la maison huit frères et sœurs dans les moments difficiles,

Il les fait passer avec l'habileté de ses mains,

Coud, repasse, lave pour elle et il remplit

Vos assiettes quand ça coince en fin de mois.

Il a épinglé le col au revers,

Afin d'appliquer précisément le motif à chevrons,

Cousez la doublure soyeuse et il verra

Rentrer de la guerre en un rien de temps.

Se voit dans la pirogue abandonnée

Toujours à coudre pour tous les autres pauvres diables

des couvre-pieds faits de drapeaux et d'uniformes,

Sur lequel ils vont ensuite en captivité.

Il partage la miette de tabac fraternellement,

Mais ce manteau, il le coud lui-même !

manteau de père

Il le regarda avec une fierté tranquille :

Les gantelets aux manches, le col montant,

Les boutons, les rabats, les coutures droites,

Personne dans le village n'en a jamais porté une comme celle-ci.

Il coud pour la femme et les enfants maintenant

pantalon et jupe, fait du neuf avec du vieux,

Faire des chapeaux et coudre des vêtements pour le village

Des bouts de tissu que les gens lui apportent.

Ils aiment venir discuter un peu

Entrez quand ils récupèrent la pièce finie

Ils louent le travail, paient les salaires,

Et ils jettent un coup d'œil par la porte de la cuisine

Dans le couloir : il y est bien suspendu

Sur le cintre, un chef-d'œuvre point par point !

manteau de père

je le vois en tailleur

Des morceaux et des bouts de tissu éparpillés autour de lui,

Le ruban à mesurer déroulé autour de son cou,

Des fils colorés comme des médailles sur son gilet.

Il m'a donné le manteau quand il

avait grandi dans ses dernières années,

Il m'a ennobli avec le don

Et la confiance pour le garder en honneur.

Le bon drap, neuf comme au premier jour,

Les poignets, les manches, le col montant !

Je le porte et porte la mémoire

Chez le tailleur lors de journées très spéciales,

Avec joie, droit et solennel,

Je suis conscient, aujourd'hui je porte

manteau du père.

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