Чужой - SERYOGA

Чужой

Чужой

Вот говорит ублюдок, кого ты ненавидишь люто.

Кому ты в душу хочешь плюнуть, чьи кровавые слюни,

Ты хочешь намотать давно уже на свой кулак;

И кто на свойский лад слагает странные баллады.

Вот тот, кого ты не приемлишь;

Тот, к чьему откровению ты не внемлишь.

Тот, кого втоптать хотел бы в землю.

Вот тот, кого ты отправляешь в мыслях в преисподнюю.

Только за то, что он другой.

За то, что инноходец.

Вот тот, он имени чьего тебя воротит.

За то, что он иначе вписывает в повороты.

За его речь и обороты, что правил против;

И за то, что он видит оперу во всём, как Паваротти.

За его тягу к струнам и фортепиано.

Так же, за то, что он из моды вышел, как не модный гаджет.

За то, что он текстами до бесстыдства обнажен.

За то, что он тебе чужой.

Чужой.

За то, что он тебе чужой.

Вот говорит ублюдок, что о своих утраченных иллюзиях

Не раз уже сказал на людях.

Кто пишет всё это, не потому что, он писатель,

А потому, что он не может не писать.

Кто ищет правду, как влагу, мучимый жаждой;

И кто надеяться услышан быть однажды.

Не ради места в хит-параде, а ради тех,

Кто ловит с ним одно и тоже серое радио.

Пусть для кого-то просто фоном.

Пускай на гране фола, вот задача не из лёгких — написать симфонию.

Пока струну души ещё терзает канифоль —

Жечь, как UFO, и быть распятием у микрофона.

Задача достучатся пульсом, тактом, ритмом$

И словом чистым как молитва, по живому бритвой.

Сказать, как есть — душевно;

в душу, от души…

И стать своим, среди чужих.

Чужой

Чужой

Étranger

Étranger

Voici le bâtard que vous détestez farouchement.

Qui veux-tu cracher dans l'âme, dont la bave sanglante,

Vous voulez l'enrouler autour de votre poing pendant longtemps ;

Et qui compose d'étranges ballades à leur manière.

Voici celui que vous n'acceptez pas;

Celui dont vous ne tenez pas compte de la révélation.

Celui qui voudrait fouler le sol.

Voici celui que vous envoyez dans vos pensées aux enfers.

Tout simplement parce qu'il est différent.

Pour être un innovateur.

Voici celui au nom duquel il vous renvoie.

Pour le fait qu'il s'intègre autrement dans les virages.

Pour son discours et ses virages qui ont statué contre ;

Et pour le fait qu'il voit l'opéra partout, comme Pavarotti.

Pour sa passion pour les cordes et le piano.

Aussi, pour le fait qu'il est passé de mode, car ce n'est pas un gadget à la mode.

Pour le fait qu'il est nu sans vergogne avec des textes.

Parce qu'il vous est étranger.

Étranger.

Parce qu'il vous est étranger.

C'est ce que le bâtard dit de ses illusions perdues

Je l'ai déjà dit en public plus d'une fois.

Qui écrit tout cela, non parce qu'il est écrivain,

Mais parce qu'il ne peut s'empêcher d'écrire.

Qui cherche la vérité, comme l'humidité, tourmenté par la soif ;

Et qui espèrent se faire entendre un jour.

Pas pour une place au hit-parade, mais pour ceux

Qui attrape la même radio grise avec lui.

Laissez pour quelqu'un juste un arrière-plan.

Que ce soit au bord d'une faute, mais ce n'est pas une tâche facile - écrire une symphonie.

Alors que la corde de l'âme est encore tourmentée par la colophane -

Brûlez comme un OVNI et soyez un crucifix au micro.

La tâche sera atteinte par le pouls, le tact, le rythme $

Et avec une parole aussi pure qu'une prière, sur un rasoir vivant.

Dites-le tel qu'il est - sincèrement;

à l'âme, de l'âme ...

Et devenir le sien, parmi les étrangers.

Étranger

Étranger