The Devil's Instrument - Sopor Aeternus & The Ensemble Of Shadows

Thoughts are spinning their inescapable threads

transforming us cruelly into marionettes.

Everything I feel is pain

and the Devil holds us in his hands.

Buried desperately in my chest

a rose for myself and a rose for the dead.

A serenade of tears, lifelessly

we feel the beat, though no orchestra is there to be seen…

I am you, I am you — you are me,

what I am, what are you — who are we?

What is truth and what is lie,

who are you and what am I?

In a cradle of mercy we are sleeping

the half-sleep of oblivion.

No holy water could wash away our faults

nor do benediction purify our unclean souls.

The gates remain locked

for the wingless children of wrath,

so long ago splintered and trodden down

us children of glass…

Please, my Lord, extinguish the light,

the illumination hurts my eyes.

My choice was wrong, so wrong:

truly everything is pain…

We are crying with wolves

like stone we are sleeping with the dead;

soon we’ll be gone and you’re left

the instrument…

Les pensées tissent leurs fils inéluctables

nous transformant cruellement en marionnettes.

Tout ce que je ressens est de la douleur

et le Diable nous tient entre ses mains.

Enterré désespérément dans ma poitrine

une rose pour moi et une rose pour les morts.

Une sérénade de larmes, sans vie

nous sentons le rythme, même si aucun orchestre n'est là pour être vu ...

Je suis toi, je suis toi - tu es moi,

qu'est-ce que je suis, qu'est-ce que tu es - qui sommes-nous ?

Qu'est-ce que la vérité et qu'est-ce que le mensonge,

qui es-tu et que suis-je ?

Dans un berceau de miséricorde, nous dormons

le demi-sommeil de l'oubli.

Aucune eau bénite ne pourrait laver nos défauts

et la bénédiction ne purifie pas nos âmes impures.

Les portes restent verrouillées

pour les enfants sans ailes de la colère,

il y a si longtemps brisé et piétiné

nous enfants de verre…

S'il vous plaît, mon seigneur, éteignez la lumière,

l'éclairage me fait mal aux yeux.

Mon choix était mauvais, tellement mauvais :

vraiment tout est douleur…

Nous pleurons avec les loups

comme la pierre, nous dormons avec les morts ;

bientôt nous serons partis et il ne te restera plus que toi

L'instrument…