Me estoy quedando solo - Marea
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Me estoy quedando solo - Marea

  • Альбом: Besos de Perro

  • Année de sortie: 2002
  • Langue: Espagnol
  • Durée: 4:00

Voici les paroles de la chanson : Me estoy quedando solo , artiste : Marea Avec traduction

Paroles : Me estoy quedando solo "

Texte original avec traduction

Me estoy quedando solo

Marea

Оригинальный текст

Hay retazos de rencores

que se han escondido

en caminos de ortigas

donde hicimos buenas migas,

hubo adioses como yunques

y en tu risa sonaron panderetas

que secaron mis macetas,

con las lagrimitas que tú no querías

me he puesto el cariño al baño María

y ahora ya no hay quien me pare,

y en las noches claras baila mi figura

subido a un tablao de cubos de basura

entre las luces de los bares,

ha de ser la mala estrella

la que pegue coces si me ve de lejos,

la que arranque mi pellejo,

o tal vez la letanía de campanas

que toquen a muerto

cuando me mire al espejo,

pero todavía tengo el poderío

de ponerle lindes a este mar bravío

y a esta luna que se mengua,

de lavar heridas con solo un lamido,

de matar quimeras sin hacer ni un ruido,

de perderte por la lengua,

me estoy quedando solo,

no hay abrazos en mis brazos,

te los vas llevando todos,

me estoy quedando solo,

mas yo sigo rebañando,

de tu amor aún quedan trozos,

se hicieron para mí, para mí,

jergones de secano

que guardan mi trajín,

que guardan dudas como pianos,

se hicieron para ti, para ti,

las brumas que se esfuman,

y hechuras de violín

que son más grandes que mis dudas.

VENAS CON HUMO Y PALABRAS

La vamos a tener si no puedo dar trotes,

si quieres meter alpiste en mis barrotes,

y no hay dios ni fe que me discuta,

que me vuelvo muy hijoputa si me da…

prefiero tener vacío el comedero,

ya le tiraré bocaos al mundo entero,

luego miraré donde lo escupo,

se revuelve y yo me ocupo de mirar…

si no hay pa comer me subiré al manzano,

para verlas venir en un carromato

de cosas por hacer, de ciegos dando palos,

que la vida es muy puta y yo me he vuelto muy malo,

y si encarta soledad, pues soledad pal saco,

lo mismo me dará dar como ser dado,

que no pienso dejar ná de ná pa los gusanos,

la luna me maúlla pa que yo menee el rabo,

a la altura del perejil se han quedado todos mis sueños,

me hago un vestido con tó lo que he perdido

y ya tiene sentido sonreir,

lleva volantes pa mentir, para ondularme como el trigo,

y así decir, que desde que te has ido

la bailo igual contigo que sin ti,

si intentas comprender mis noches de desvelo

me quieres comprar con puñaos de caramelos,

manojos de perder, con jugo de los charcos,

machaca el almirez, me tienes en tus manos,

y ojalá te vaya bien, y pa pasar el rato

tú siembra para ti, y más cuando me callo,

me callo lo que hay, lo que hay es lo que toca

y pa tocar el corazón es mejor no abrir la boca,

a la altura del perejil se han quedado todos mis sueños,

me hago un vestido con tó lo que he perdido

y ya tiene sentido sonreir,

lleva volantes pa mentir, para ondularme como el trigo,

y así decir, que desde que te has ido

aún nadie me ha vencido,

hoy quiero poner mi reino de despojos en estos lugares,

donde la primera vez pusimos al alba a hacer malabares,

y no he de volver a ver el sudor empañando portales,

me sale tan mal cuando miro hacia atrás…

me abriré las venas, me saldrán palabras,

guárdate el cencerro, pónselo a otra cabra,

que a mí no me cabe, que llevo colgando

demasiadas llaves, todos los quebrantos,

a la altura del perejil se han quedado todos mis sueños,

me hago un vestido con tó lo que he perdido

y ya tiene sentido sonreir,

lleva volantes pa mentir, para ondularme como el trigo,

y así decir, que desde que te has ido…

no me pienso quedar, ni un momento ni un rato,

para planear quién pagará los platos

de mi desespere, mi sofoco,

sé de quién se ha vuelto loco de esperar,

la vamos a tener…

COMO EL VIENTO DE PONIENTE

De niño no me gustaban los libros ni las sotanas

ni salir en procesión,

era tan desobediente como el viento de poniente,

revoltoso y juguetón,

en vez de mirar pal cielo

me puse a medir el suelo que me tocaba de andar,

y nunca seguí al rebaño,

porque ni el pastor ni el amo eran gente de fiar,

como aquel que calla, otorga,

y aunque la ignorancia es sorda,

pude levantar la voz,

más fuerte que los ladríos de los perros consentíos

y que la voz del pastor,

empecé haciendo carreras

por atajos y veredas muy estrechas para mí,

y decían mis vecinos

que llevaba mal camino apartado del redil,

siempre fui esa oveja negra

que supo esquivar las piedras que le tiraban a dar,

y entre más pasan los años

más me aparto del rebaño porque no sé adonde va.

PAN DURO

Arrugas que son surcos con retoños tiernos,

livianas como son los fardos de cargar los sueños

que tragan ruedas de molino y se les ven todos los huesos,

que saben que sus años tienen más de cuatro inviernos,

silencio por el techo, por los platos llenos,

silencio bañado en sudores de los jornaleros,

el sol lo han hecho sus jirones,

que saben lo que vale un beso,

que no quieren llevar los nombres de sus carceleros,

¿qué saben las tripas de puños cerrados?,

saben que las riegan los amargos tragos,

saben todo y más de tenerse en pie,

de la soledad,

saben porqué está siempre duro el pan,

monedas de tan sucias tan desdibujadas,

odioso tintineo en manos encalladas,

y son las patas de sus mulas

si el látigo se llama hambre

las dueñas de caminos que no son de nadie,

cerrojos al antojo de la poca hondura,

abiertos para dar paso a las herraduras

que dejan huellas que los guían para volver a desquitarse,

para no tener que rasgarse más las vestiduras.

Перевод песни

Il y a des bouts de rancune

qui ont été cachés

sur les chemins des orties

où nous nous sommes fait de bons amis,

il y avait des adieux comme des enclumes

et dans ton rire les tambourins sonnaient

qui a séché mes pots,

avec les petites larmes que tu ne voulais pas

J'ai mis mon amour au bain-marie

Et maintenant il n'y a plus personne pour m'arrêter,

et les nuits claires ma silhouette danse

téléchargé sur un tablao de poubelles

entre les lumières des bars,

ça doit être la mauvaise étoile

celui qui botte si tu me vois de loin,

celui qui m'arrache la peau,

ou peut-être la litanie des cloches

frapper à mort

quand je regarde dans le miroir,

mais j'ai encore la force

mettre des frontières sur cette mer sauvage

et à cette lune qui décline,

laver les plaies d'un simple coup de langue,

de tuer des chimères sans faire de bruit,

de te perdre par la langue,

je reste seul

il n'y a pas de câlins dans mes bras,

tu les prends tous,

je reste seul

mais je garde l'élevage,

de ton amour il y a encore des morceaux,

ils ont été faits pour moi, pour moi,

palettes terre sèche

qui maintiennent mon agitation,

qui gardent les doutes comme des pianos,

ils ont été faits pour toi, pour toi,

les brumes qui s'évanouissent,

et lutherie

qui sont plus grands que mes doutes.

VEINES AVEC DE LA FUMÉE ET DES MOTS

Nous allons l'avoir si je ne peux pas courir,

si tu veux mettre des graines pour oiseaux dans mes barres,

et il n'y a ni dieu ni foi pour discuter avec moi,

que je devienne un fils de pute s'il me donne...

Je préfère avoir l'auge vide,

Je vais jeter des collations au monde entier,

alors je vais regarder où je le recrache,

il s'agite et je m'occupe de regarder...

s'il n'y a rien à manger je grimperai au pommier,

les voir venir en chariot

de choses à faire, de coups d'aveugles,

que la vie est très putain et que je suis devenu très mauvais,

et si elle encarta la solitude, alors la solitude pal sack,

le même me donnera à donner comme à donner,

Je n'ai pas l'intention de laisser quoi que ce soit pour les vers,

la lune me miaule si bien que je remue la queue,

à la hauteur du persil tous mes rêves sont restés,

Je me fais une robe avec tout ce que j'ai perdu

et il est déjà logique de sourire,

porter des volants pour mentir, pour onduler comme le blé,

et pour ainsi dire, depuis que tu es parti

Je le danse avec toi comme sans toi,

si tu essaies de comprendre mes nuits blanches

tu veux m'acheter avec des poignées de bonbons,

des fagots d'émaciation, avec le jus des flaques d'eau,

écrase le pilon, tu me tiens entre tes mains,

et j'espère que ça se passe bien pour toi, et pour passer le temps

tu sèmes pour toi, et plus quand je me tais,

Je tais ce qui est là, ce qui est là est ce qui touche

et pour toucher le coeur il vaut mieux ne pas ouvrir la bouche,

à la hauteur du persil tous mes rêves sont restés,

Je me fais une robe avec tout ce que j'ai perdu

et il est déjà logique de sourire,

porter des volants pour mentir, pour onduler comme le blé,

et pour ainsi dire, depuis que tu es parti

personne ne m'a encore battu

aujourd'hui je veux mettre mon royaume de butin dans ces lieux,

où la première fois on a mis l'aube pour jongler,

et je ne reverrai plus de portails embués de sueur,

J'ai tellement mal quand je regarde en arrière...

J'ouvrirai mes veines, des mots sortiront,

gardez la sonnaille, mettez-la sur une autre chèvre,

ça ne me va pas, que j'ai accroché

trop de clés, toutes les pauses,

à la hauteur du persil tous mes rêves sont restés,

Je me fais une robe avec tout ce que j'ai perdu

et il est déjà logique de sourire,

porter des volants pour mentir, pour onduler comme le blé,

et pour ainsi dire, depuis que tu es parti...

Je n'ai pas l'intention de rester, pas un moment ou un moment,

prévoir qui paiera la vaisselle

de mon désespoir, de mon étouffement,

Je sais qui est devenu fou d'attendre,

on va l'avoir...

COMME LE VENT D'OUEST

Enfant, je n'aimais ni les livres ni les soutanes

ni sortir en cortège,

était aussi désobéissant que le vent d'ouest,

exubérant et joueur,

au lieu de regarder le ciel

J'ai commencé à mesurer le sol sur lequel je devais marcher,

Et je n'ai jamais suivi le troupeau

parce que ni le berger ni le maître n'étaient des gens dignes de confiance,

comme celui qui se tait, accorde,

et bien que l'ignorance soit sourde,

J'ai pu élever ma voix

plus fort que les aboiements des chiens prenez soin de vous

et que la voix du berger,

j'ai commencé la course

par des raccourcis et des chemins trop étroits pour moi,

et mes voisins ont dit

qui s'est égaré hors du bercail,

J'ai toujours été ce mouton noir

qui savait esquiver les pierres qu'on lui lançait,

et plus les années passent

plus je me sépare du troupeau parce que je ne sais pas où il va.

PAIN DUR

Des rides qui sont des sillons aux pousses tendres,

léger comme le sont les paquets de rêves porteurs

que l'on voit les roues des moulins à hirondelles et tous leurs os,

qui savent que leurs années ont plus de quatre hivers,

silence à travers le plafond, à travers les assiettes pleines,

le silence baigné de la sueur des journaliers,

le soleil a été fait par ses lambeaux,

Qui sait ce que vaut un baiser,

qui ne veulent pas porter le nom de leurs geôliers,

Que savent les entrailles des poings fermés ?

Ils savent qu'ils sont arrosés de boissons amères,

ils savent tout et plus sur le fait de se tenir debout,

de solitude,

tu sais pourquoi le pain est toujours dur,

des pièces si sales si floues,

tintement odieux dans les mains échouées,

et ce sont les jambes de leurs mulets

si le fouet s'appelle la faim

les propriétaires de routes qui n'appartiennent à personne,

se verrouille au gré du peu de profondeur,

ouvert pour faire place aux fers à cheval

qui laissent des traces qui les guident pour se venger,

pour ne plus avoir à déchirer leurs vêtements.

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