Papá Cuéntame Otra Vez - Ismael Serrano
С переводом

Papá Cuéntame Otra Vez - Ismael Serrano

Альбом
Papá Cuéntame Otra Vez
Год
2013
Язык
`Espagnol`
Длительность
176640

Voici les paroles de la chanson : Papá Cuéntame Otra Vez , artiste : Ismael Serrano Avec traduction

Paroles : Papá Cuéntame Otra Vez "

Texte original avec traduction

Papá Cuéntame Otra Vez

Ismael Serrano

Оригинальный текст

papá cuéntame otra vez ese cuento tan bonito

de gendarmes y fascistas, y estudiantes con

flequillo, y dulce guerrilla urbana en pantalones

de campana, y canciones de los Rolling,

y niñas en minifalda.

papá, cuéntame otra vez, todo lo que os divertísteis, estropeando la vejez a oxidados

dictadores, y cómo cantaste Al Vent, y ocupásteis

la Sorbona en aquel mayo francés en los dias de vino y rosas.

papá, cuéntame otra vez, esa historia tan bonita,

de aquel guerrilero loco que mataron en Bolivia

y cuyo fusil ya nadie se atrevió a tomar de nuevo

y cómo desde aquel día todo parece más feo.

papá, cuéntame otra vez que tras tanta barricada

y tras tanto puño en alto y tanta sangre derramada

al final de la partida no pudísteis hacer nada

y bajo los adoquines no había arena de playa.

fue muy dura la derrota, todo lo que se soñaba

se pudrió en los rincones, se llenó de telarañas,

y ya nadie canta Al Vent, ya no hay locos,

ya no hay parias, pero tiene que llover,

aún sigue sucia la plaza.

queda lejos aquel mayo, queda lejos Saint Denis,

que lejos queda Jean Paul Sartre, muy lejos aquel

Paris, sin embargo a veces pienso que al final todo

dio igual: las ostias siguen cayendo sobre quien

habla de más.

y siguen los mismos muertos podridos de crueldad

ahora mueren en Bosnia los que morían en Vietnam, ahora mueren en Bosnia los que morían

en Vietnam.

By Fistan Majere

Перевод песни

Papa, raconte-moi encore cette belle histoire

de gendarmes et de fascistes, et d'étudiants avec

frange et douce guérilla urbaine en pantalon

de cloche, et des chansons du Rolling,

et les filles en minijupes.

Papa, redis-moi, tout le plaisir que tu as eu, gâcher la vieillesse à la rouillée

dictateurs, et comment tu as chanté Al Vent, et tu as occupé

la Sorbonne en ce mois de mai français au temps du vin et des roses.

Papa, raconte-moi encore, cette belle histoire,

de ce guérillero fou qui a été tué en Bolivie

et dont personne n'a osé reprendre le fusil

et comment depuis ce jour tout semble plus laid.

Papa, redis-moi qu'après tant de barricades

et après tant de poings levés et tant de sang versé

à la fin du jeu vous ne pouviez rien faire

et sous les pavés, il n'y avait pas de sable de plage.

La défaite a été très dure, tout ce dont on rêvait

ça pourrissait dans les coins, c'était plein de toiles d'araignées,

et plus personne ne chante Al Vent, il n'y a plus de fous,

il n'y a plus de parias, mais il faut qu'il pleuve,

la place est toujours sale.

que mai est loin, Saint Denis est loin,

A quelle distance est Jean Paul Sartre, très loin que

Paris, mais parfois je pense qu'à la fin tout

Peu importe : les ostias continuent de tomber sur qui

parler de plus.

Et les mêmes morts pourris de la cruauté continuent

maintenant meurent en Bosnie ceux qui sont morts au Vietnam, maintenant meurent en Bosnie ceux qui sont morts

au Vietnam.

Par Fistan Majere

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