You Will Not Take My Heart Alive - Joanna Newsom

And what do you remember most?

The line of the sea, seceding the coast?

Fine capillaries, glowing with cars?

The comfort you drew from the light of the stars?

And how long did you climb that night

With the ice in your lungs, on the rungs of the light?

Beyond recall, you severed all strings

To everyone, and everything

Oh, silent, constant driver of mine

Wordlessly calling from the end of the line

Where even though each hour I ever loved

Must queue and dive

Still, you will not take my heart alive

You will not take my heart alive

You will not take my heart alive

You will not take my heart

In martial wind, and in clarion rain

We minced into battle, wincing in pain;

Not meant for walking, backs bound in twine:

Not angel or devil

But level, in time

And I rose, to take my shape at last

From the dreams that had dogged me, through every past

When to my soul the body would say:

You may do what you like

As long as you stay

Now the towns and forests, highways and plains

Fall back in circles like an emptying drain

And I won’t come round this way again

Where the lonely wind abides

And you will not take my heart, alive

You will not take my heart alive

You will not take my heart

Et de quoi vous souvenez-vous le plus ?

La ligne de la mer, faisant sécession de la côte ?

Beaux capillaires, brillants de voitures ?

Le réconfort que vous avez tiré de la lumière des étoiles ?

Et combien de temps avez-vous grimpé cette nuit

Avec la glace dans vos poumons, sur les échelons de la lumière ?

Au-delà de tout rappel, vous avez coupé toutes les cordes

À tout le monde et à tout

Oh, mon conducteur silencieux et constant

Appel sans mot depuis le bout du fil

Où même si chaque heure j'ai jamais aimé

Doit faire la queue et plonger

Pourtant, tu ne prendras pas mon cœur vivant

Tu ne prendras pas mon cœur vivant

Tu ne prendras pas mon cœur vivant

Tu ne prendras pas mon cœur

Dans le vent martial et la pluie claire

Nous nous sommes lancés dans la bataille, grimaçant de douleur ;

Non destiné à la marche, dos lié par une ficelle :

Ni ange ni diable

Mais niveau, dans le temps

Et je me suis levé, pour prendre enfin ma forme

Des rêves qui m'avaient poursuivi, à travers tous les passés

Quand à mon âme le corps dirait :

Vous pouvez faire ce que vous voulez

Tant que vous restez

Maintenant les villes et les forêts, les routes et les plaines

Retomber en cercles comme un canal qui se vide

Et je ne reviendrai plus par ici

Où le vent solitaire demeure

Et tu ne prendras pas mon cœur, vivant

Tu ne prendras pas mon cœur vivant

Tu ne prendras pas mon cœur