Voici les paroles de la chanson : Ронсеваль , artiste : Йовин Avec traduction
Texte original avec traduction
Йовин
Ты тогда уже знал лучше нас, но молчали не дрогнув губы,
Что ты знал в тот последний час, час когда закричали трубы?
Рухнул в дребезги свод земной, и запели, и заплясали,
И схлестнулась волна с волной, разбиваясь меж стен Ронсеваля!
Разбиваясь меж стен...
Ты же знал на вопрос ответ, уходя обо всем уже знал ты,
И смотрел неотрывно вслед синий взгляд златокудрой Альды.
А ты спорить решил с судьбой, не познав ни любви, ни печали,
Принимал свой последний бой между стылых камней Ронсеваля!
Между стылых камней...
Слышишь бьется, как кровь в виске, стук копыт - это мчит подмога!
Но сломавшись в твоей руке, разлетелись осколки рога!..
Торжествующий крик врага, переливы пьянеющей стали,
Слышишь - звонко трубят рога, эхом бьются в груди Ронсеваля!
Эхом бьются в груди...
И сжимая в ладонях клинок, ты смеялся легко и беспечно,
Уходя за последний порог, в безоглядную дальнюю вечность,
В безоглядную дальнюю даль, к голосам, что безмолвно звали,
Оставляя на век Ронсеваль, оставаясь на век в Ронсевале...
Оставляя на век...
Оставаясь на век...
Vous saviez alors déjà mieux que nous, mais vous vous taisiez sans trembler les lèvres,
Que saviez-vous dans cette dernière heure, l'heure où les trompettes ont sonné ?
La voûte de la terre s'est effondrée en miettes, et ils ont chanté et dansé,
Et la vague se heurta à la vague, s'écrasant entre les murs de Ronceval !
S'écraser entre les murs...
Vous connaissiez la réponse à la question, laissant vous saviez déjà tout,
Et il regarda attentivement les yeux bleus d'Alda aux cheveux d'or.
Et tu as décidé de discuter avec le destin, ne connaissant ni l'amour ni la tristesse,
Il a pris son dernier combat entre les pierres gelées de Ronceval !
Entre les pierres froides...
Vous l'entendez battre comme du sang dans la tempe, le bruit des sabots - c'est de l'aide qui se précipite !
Mais cassé dans ta main, fragments de corne éparpillés ! ..
Le cri triomphant de l'ennemi, le débordement d'acier enivrant,
Entendez-vous - les cors sonnent bruyamment, résonnent dans la poitrine de Ronseval !
Des échos battent dans la poitrine...
Et serrant la lame dans tes paumes, tu riais légèrement et nonchalamment,
Laissant le dernier seuil, dans l'éternité lointaine et imprudente,
Dans la distance lointaine imprudente, aux voix qui appelaient silencieusement,
Partir de Ronceval pour un siècle, rester un siècle à Ronceval...
Partir pour toujours...
Rester pour toujours...
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