Весенние сады - Александр Дюмин

Не сбылись детские мечты — летает в космосе другой.

На теле синие кресты.

Повенчан временем с бедой.

Вдали родимые края, страданием кончена любовь,

И слёз отчаяния не тая, воспоминанья хлынут вновь.

Прошла этапами судьба, но мог ли кто предположить,

Что первой старая тюрьма научит по-другому жить:

Забыть любимых и родных, себя в себе перебороть

Нарушить заповедь святых и душу выменять на плоть.

Припев:

Как вы бывали к нам добры, весной цветущие, сады.

От любопытных глаз людей скрывали нас в тени аллей.

Смех, слёзы, юности кураж.

Для духа водочки поддашь.

Стеной районом на район.

И я — влюблён.

Чего хотел, тому и быть: раскруткой вывернулся срок.

Не мог и мать похоронить, забился намертво, дружок.

Весной цветущей по садам его любовь пошла с другим,

А он, шатаясь по годам, никем не будет, уж, любим.

Не разольётся трель звонка, письмом никто не навестит.

Седого, но не старика, уже ничто не веселит.

С утра до вечера один.

Потерян, в прожитых годах.

Воспоминаний властелин он где-то там, в своих садах.

Les rêves d'enfance ne se sont pas réalisés - un autre vole dans l'espace.

Il y a des croix bleues sur le corps.

Marié avec le temps avec le malheur.

Terre natale lointaine, la souffrance a mis fin à l'amour,

Et les larmes de désespoir ne fondent pas, les souvenirs reviendront inonder.

Le destin est passé par étapes, mais quelqu'un pourrait-il deviner

Que l'ancienne prison soit la première à vous apprendre à vivre autrement :

Oubliez vos proches et vos proches, dépassez-vous en vous-même

Brisez le commandement des saints et échangez votre âme contre de la chair.

Refrain:

Comme vous avez été gentil avec nous, jardins fleuris au printemps.

Nous étions à l'abri des regards curieux des passants à l'ombre des ruelles.

Rires, larmes, courage de la jeunesse.

Succombez à l'esprit de la vodka.

Quartier fortifié en quartier.

Et je suis amoureux.

Ce que je voulais être, c'était le délai.

Je n'ai même pas pu enterrer ma mère, je me suis serré fort, mon ami.

Au printemps fleurissant dans les jardins, son amour est allé avec un autre,

Et lui, titubant au fil des ans, ne sera aimé de personne.

Le trille de la cloche ne se répandra pas, personne ne visitera par lettre.

Un homme aux cheveux gris, mais pas un vieil homme, n'est plus amusant.

Seul du matin au soir.

Perdu, dans les années passées.

Il est le seigneur des souvenirs quelque part là-bas, dans ses jardins.