Призывный год - Виктор Петлюра

Призывный год начнётся поздней осенью, придёт приказ и мой настанет срок,

И мама мои туфли остроносые тихонечко поставит в уголок.

И мама мои туфли остроносые тихонечко поставит в уголок.

Ты на вокзал сегодня не опаздывай, к последнему свиданию поспеши

И крепче всех целуй меня, пожалуйста, на память своё фото подари.

И крепче всех целуй меня, пожалуйста, на память своё фото подари.

И говорят девчонки, наши спутницы, пройдут два года, это ерунда,

Пройдут два года и вернутся мальчики, но мальчики приходят не всегда.

Пройдут два года и вернутся мальчики, но мальчики приходят не всегда.

Но я пройду любые испытания и твоё фото свято сберегу,

Лишь в письмах, что летят сквозь расстояния, ты мне пиши: «Люблю тебя и жду».

Лишь в письмах, что летят сквозь расстояния, ты мне пиши: «Люблю тебя и жду».

Призывный год начнётся поздней осенью, придёт приказ и мой настанет срок,

И мама мои туфли остроносые тихонечко поставит в уголок.

И мама мои туфли остроносые тихонечко поставит в уголок.

L'année de brouillon commencera à la fin de l'automne, l'ordre viendra et mon heure viendra,

Et ma mère mettra tranquillement mes souliers pointus dans un coin.

Et ma mère mettra tranquillement mes souliers pointus dans un coin.

Ne soyez pas en retard pour la gare aujourd'hui, dépêchez-vous pour votre dernier rendez-vous

Et embrasse-moi plus fort que n'importe qui d'autre, s'il te plaît, donne-moi ta photo comme souvenir.

Et embrasse-moi plus fort que n'importe qui d'autre, s'il te plaît, donne-moi ta photo comme souvenir.

Et les filles, nos compagnes, disons, deux ans vont passer, c'est n'importe quoi,

Deux ans passeront et les garçons reviendront, mais les garçons ne viennent pas toujours.

Deux ans passeront et les garçons reviendront, mais les garçons ne viennent pas toujours.

Mais je passerai n'importe quel test et garderai ta photo sainte,

Ce n'est que dans des lettres qui volent au loin que tu m'écris : « Je t'aime et j'attends.

Ce n'est que dans des lettres qui volent au loin que tu m'écris : « Je t'aime et j'attends.

L'année de brouillon commencera à la fin de l'automne, l'ordre viendra et mon heure viendra,

Et ma mère mettra tranquillement mes souliers pointus dans un coin.

Et ma mère mettra tranquillement mes souliers pointus dans un coin.