Жеребёнок - Александр Розенбаум

Заболело сердце у меня среди поля чистого,

Расседлаю своего коня буйного да быстрого.

Золотую гриву расчешу ласковыми гребнями,

Воздухом одним с тобой дышу, друг ты мой серебряный.

Облака над речкою клубят, помню, в день гороховый

Из-под кобылицы взял тебя жеребёнком крохотным.

Норовил за палец укусить, всё козлил да взбрыкивал.

Понял я тогда: друзьями быть нам с тобою выпало.

Припев:

И с тех пор стало тесно мне в доме моём, и в весёлую ночь, и задумчивым днём,

И с тех пор стали мне так нужны облака, стали зорче глаза, стала твёрже рука.

Не по дням ты рос, а по часам, ворожён цыганкою.

Стала молоком тебе роса, стала степь полянкою.

Помню, как набегаешься всласть да гулять замаешься,

Скачешь, как чумной, на коновязь да в пыли валяешься.

Ну, а дед мой седой усмехался в усы, всё кричал:

«Вот шальной!

Весь в отца, сукин сын!

Тот был тоже мастак уходить от погонь,

От ушей до хвоста весь горел, только тронь!»

Никого к себе не подпускал даже с белым сахаром.

Мамку раз до смерти напугал, охала да ахала:

«Ой, смотри, сыночек, пропадёшь, с кручи дурнем сброшенный!»

Только знал я, что не подведёшь ты меня, хороший мой!

Так что, милый, скачи да людей позови,

Что-то обруч стальной сильно сердце сдавил!

Ну, а будет напрасным далёкий твой путь,

Ты себя сбереги да меня не забудь!

Заболело сердце у меня среди поля чистого,

Расседлаю своего коня буйного да быстрого.

Золотую гриву расчешу ласковыми гребнями,

Воздухом одним с тобой дышу, друг ты мой серебряный.

Золотую гриву расчешу ласковыми гребнями,

Воздухом одним с тобой дышу, друг ты мой серебряный.

Mon cœur s'est serré au milieu d'un champ propre,

Je dessellerai mon cheval sauvage et rapide.

Je peignerai la crinière d'or avec des peignes doux,

Je respire le même air que toi, mon ami d'argent.

Les nuages ​​tourbillonnent sur la rivière, je me souviens, un jour de pois

De sous la jument, je t'ai pris comme un tout petit poulain.

Il s'efforçait de se mordre le doigt, gardait la chèvre et s'opposait.

J'ai compris alors : il nous incombait à vous et à moi d'être amis.

Refrain:

Et depuis lors, il s'est entassé pour moi dans ma maison, et par une nuit joyeuse, et par un jour réfléchi,

Et depuis j'ai tellement besoin de nuages, mes yeux sont devenus plus aiguisés, ma main est devenue plus ferme.

Tu as grandi non pas le jour, mais à l'heure, tu as été charmé par un gitan.

La rosée est devenue ton lait, la steppe est devenue une clairière.

Je me souviens comment vous courez à votre guise et vous promenez,

Vous roulez comme une peste, sur un poteau d'attelage et vous vautrez dans la poussière.

Eh bien, mon grand-père aux cheveux gris souriait à travers sa moustache, n'arrêtait pas de crier :

"C'est fou!

Tout comme un père, fils de pute !

Il était aussi un maître des poursuites d'évasion,

Des oreilles à la queue, tout était en feu, il suffit de le toucher !

Il ne laissait personne s'approcher de lui même avec du sucre blanc.

J'ai effrayé ma mère à mort une fois, j'ai gémi et gémi:

"Oh, regarde, mon fils, tu seras perdu, jeté par le fou raide!"

Je savais seulement que tu ne me laisserais pas tomber, mon bon !

Alors, chérie, saute et appelle les gens,

Quelque chose de cerceau d'acier a fortement serré le cœur!

Eh bien, votre long chemin sera vain,

Sauve-toi et ne m'oublie pas !

Mon cœur s'est serré au milieu d'un champ propre,

Je dessellerai mon cheval sauvage et rapide.

Je peignerai la crinière d'or avec des peignes doux,

Je respire le même air que toi, mon ami d'argent.

Je peignerai la crinière d'or avec des peignes doux,

Je respire le même air que toi, mon ami d'argent.