Bajka - Jacek Kaczmarski
С переводом

Bajka - Jacek Kaczmarski

  • Альбом: Kosmopolak

  • Année de sortie: 2005
  • Langue: polonais
  • Durée: 3:32

Voici les paroles de la chanson : Bajka , artiste : Jacek Kaczmarski Avec traduction

Paroles : Bajka "

Texte original avec traduction

Bajka

Jacek Kaczmarski

Оригинальный текст

Był kraj, co wieki cierpień znał

Pieśń pismem blizn pisaną śpiewał

A ziemia żyzna mierzwą ciał

Rodziła myśli jako drzewa

Aż powiał nad nią twardy wiatr

I posiał w glebę plon zatruty

Wymarłym wielkim drzewom w ślad

Skarlałe rodzą się kikuty

Kto chce — niech zowie — borem sad

Przyciętych drzewek na rozstaju

Nie zmieni tym najprostszej z prawd:

Nie ma już - drodzy — tego kraju

Jest tylko wiatr, bezwzględny wiatr

Co nagle w środku nocy budzi

I, jak spod ziemi — puszcza w świat

Zupełnie odmienionych ludzi

Był sobie kraj, był sobie kraj

Jeden — do góry wzniósłszy dłoń

Ślepymi strzela Norwidami

Lecz tak, by czasem Boże broń!

Nie trafić kogoś i nie zranić

Wedetta robotniczych sag

Wkłada sukienkę w czarny deseń

Choć przecież na rządowy raut

Zajeżdża białym mercedesem

Inny bohater wielkich chwil

Klasyków w służbę władzy wdraża

I czci wallenrodyczny styl

Z dwuznaczną miną - na dwóch twarzach

Purpurat gnie się zaś co sił

To przed mundurem, to przed Bogiem

Choć już wśród wiernych zawisł był

Raz biskup, co rozmawiał z wrogiem!

Był sobie kraj, był sobie kraj

W tle pożądliwie brzęczy rój

Komentatorów i pisarzy

Co myśl ostatnią zmienią w gnój

Byle w tysiącach egzemplarzy

Bo tak dziś przecież musi być!

Bo oni wiedzą, co się święci!

Bo trzeba chronić wątłą nić!

Prawdę przechowa się w pamięci!

Ginie niewysłowiona myśl

A pamięć ginie razem z ciałem

O tym, coś widział - mów i pisz!

— Nic nie widziałem, zapomniałem

Więc znowu kiedyś tłumy widm

Minione nam przypomną zdrady

Znowu rozważnym — kurz, jak wstyd

Zakryje — puste — dno szuflady

Byliśmy z nimi i wśród nich

Lecz każdy się inaczej budzi

To dla nas oprawiony sztych

Nie ma już - drodzy — dawnych ludzi

A dla nich — drodzy — nie ma nas

Siedząc przy nawarzonym piwie

Też opowiedzą sobie baśń

Żyć będą długo i szczęśliwie

Był sobie kraj, był…

Перевод песни

Il y avait un pays avec des siècles de souffrance

Il a chanté une chanson dans le scénario des cicatrices

Et la terre fertile est un paillis de chair

Elle a donné naissance à des pensées comme des arbres

Jusqu'à ce qu'un vent violent souffle sur elle

Et il sema le fruit empoisonné dans le sol

Grands arbres dans le sillage de l'extinction

Des moignons cicatrisés naissent

Celui qui veut - qu'il l'appelle - bore le verger

Couper des arbres au carrefour

Cela ne changera pas la plus simple des vérités :

Ce pays n'est plus là mes chers

Il n'y a que du vent, un vent impitoyable

Qui se réveille soudainement au milieu de la nuit

Et, comme de sous terre - allons dans le monde

Des gens complètement changés

Il y avait un pays, il y avait un pays

Un - avec une main levée

Il tire Norwids aveugle

Mais pour que parfois Dieu nous en préserve!

Ne pas frapper quelqu'un et ne pas blesser

Wedett des sagas ouvrières

Elle met une robe noire à motifs

Bien que pour un banquet gouvernemental

Il conduit une Mercedes blanche

Un autre héros des grands moments

Il introduit les classiques au service du pouvoir

Et il honore le style wallenrodique

Avec une expression ambiguë - sur deux visages

Purpurer les virages autant que possible

C'est avant l'uniforme, c'est devant Dieu

Bien qu'il pendait déjà parmi les fidèles

Une fois un évêque qui a parlé à l'ennemi !

Il y avait un pays, il y avait un pays

En arrière-plan un essaim bourdonne goulûment

Commentateurs et écrivains

Quelle dernière pensée se transformera en fumier

Uniquement en milliers d'exemplaires

Parce qu'aujourd'hui ça doit être comme ça !

Parce qu'ils savent ce qui se passe !

Parce qu'un fil fin doit être protégé !

La vérité restera dans les mémoires !

Une pensée ineffable s'évanouit

Et la mémoire meurt avec le corps

À propos de ce qu'il a vu - parlez et écrivez!

- je n'ai rien vu, j'ai oublié

Alors encore une fois des foules de fantômes

Le passé nous rappellera les trahisons

Prudent à nouveau - la poussière comme une honte

Il couvrira - vide - le fond du tiroir

Nous étions avec eux et parmi eux

Mais chacun se réveille différemment

Ceci est une gravure encadrée pour nous

Les vieux ne sont plus là mes chers

Et pour eux - très chers - il n'y a pas de nous

Assis avec une bière brassée

Ils raconteront aussi un conte de fées

Ils vivront heureux pour toujours

Il y avait un pays, il y avait...

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