Растают следы - Денис Майданов

Растают следы

На мокром песке

И ветер расправит от шедших по краю круги на реке.

Уходишь в рассвет,

А я на закат

И вряд ли найдёт все, что было здесь тот, кто вернётся назад.

Птицы над синей водой нам кричат:

Ведь это же вы любили здесь столько лет

И прятал глаза, боясь вам мешать рассвет,

Ведь это же вы целуясь клялись тогда,

Что любовь навсегда.

Припев:

А мы рвём на части спасавший когда-то нас зонт

И спорим кому же зима, а кому больше лета.

На нас смотрит небо и дарит нам тысячи солнц,

А мы друг у друга воруем скользящие с веток лучики тёплого света…

Растают следы,

Устанут слова,

Останется боль, сердце рвущая боль, да чужая молва.

А души горят,

Молчат и горят

И нам выбирать-всё понять и прощать, или пить этот яд.

Птицы над синей водой нам кричат:

Ведь это же вы огнями своих костров

Хранили любовь от боли и катастроф,

Ведь это же вы, обнявшись кричали «да»,

Что любовь навсегда.

Припев:

А мы рвём на части спасавший когда-то нас зонт

И спорим кому же зима, а кому больше лета.

На нас смотрит небо и дарит нам тысячи солнц,

А мы друг у друга воруем скользящие с веток лучики тёплого света…

И не убежать, не спрятаться, не забыть.

И незачем быть и некуда дальше плыть.

Я эту беду всю ночь рисовал тебе на песке.

На песке.

На песке.

На песке…

Les traces vont fondre

Sur le sable mouillé

Et le vent redressera les cercles sur la rivière de ceux qui marchent le long du bord.

Tu vas à l'aube

Et je suis au coucher du soleil

Et il est peu probable que quiconque revienne trouvera tout ce qui était ici.

Les oiseaux au-dessus de l'eau bleue nous crient :

Après tout, c'est toi qui as aimé ici pendant tant d'années

Et il se cacha les yeux, craignant de troubler l'aube,

Après tout, c'est toi qui avais juré de l'embrasser alors,

Cet amour est pour toujours.

Refrain:

Et nous déchirons le parapluie qui nous a autrefois sauvés

Et nous nous disputons qui est l'hiver et qui est plus l'été.

Le ciel nous regarde et nous donne des milliers de soleils,

Et nous volons des rayons de lumière chaude glissant des branches les unes des autres...

Les traces fondent

Les mots se fatigueront

La douleur restera, la douleur déchirante et la rumeur de quelqu'un d'autre.

Et les âmes brûlent

Silencieux et brûlant

Et nous devons choisir - tout comprendre et pardonner, ou boire ce poison.

Les oiseaux au-dessus de l'eau bleue nous crient :

Après tout, c'est toi avec les lumières de tes feux de joie

A gardé l'amour de la douleur et des catastrophes,

Après tout, c'était toi, embrassant, criant "oui",

Cet amour est pour toujours.

Refrain:

Et nous déchirons le parapluie qui nous a autrefois sauvés

Et nous nous disputons qui est l'hiver et qui est plus l'été.

Le ciel nous regarde et nous donne des milliers de soleils,

Et nous volons des rayons de lumière chaude glissant des branches les unes des autres...

Et ne fuyez pas, ne vous cachez pas, n'oubliez pas.

Et il n'y a pas besoin d'être et nulle part où nager plus loin.

J'ai dessiné ce malheur pour toi dans le sable toute la nuit.

Sur le sable.

Sur le sable.

Sur le sable…