The Hand That Signed the Paper - Dylan Thomas

The hand that signed the paper felled a city;

Five sovereign fingers taxed the breath,

Doubled the globe of dead and halved a country;

These five kings did a king to death.

The mighty hand leads to a sloping shoulder,

The finger joints are cramped with chalk;

A goose’s quill has put an end to murder

That put an end to talk.

The hand that signed the treaty bred a fever,

And famine grew, and locusts came;

Great is the hand that holds dominion over

Man by a scribbled name.

The five kings count the dead but do not soften

The crusted wound nor pat the brow;

A hand rules pity as a hand rules heaven;

Hands have no tears to flow.

La main qui a signé le papier a abattu une ville ;

Cinq doigts souverains taxaient le souffle,

Doubler le globe des morts et réduire de moitié un pays ;

Ces cinq rois ont tué un roi.

La main puissante mène à une épaule inclinée,

Les articulations des doigts sont à l'étroit avec de la craie ;

Une plume d'oie a mis fin au meurtre

Cela a mis fin à la conversation.

La main qui a signé le traité a fait naître la fièvre,

Et la famine grandit, et les sauterelles vinrent;

Grande est la main qui domine

Homme au nom griffonné.

Les cinq rois comptent les morts mais ne les adoucissent pas

La plaie en croûte ni tapoter le front ;

Une main règne sur la pitié comme une main règne sur le ciel ;

Les mains n'ont pas de larmes à couler.